Une nouvelle année commence, plus incertaine que jamais ! Comme moi vous vous posez surement la question de savoir comment placer son argent en 2016. Je vais partager avec vous ma démarche et ce que je prévois de faire (comme je l’avais fait l’année dernière). Et commençons par un bilan de l’année 2015
Commençons par ce qui n’a pas marché:
- Les matières premières en général et le pétrole en particulier. En 2015, nous avons assisté à une chute du cours du baril inédite depuis 2008. Alors que le pétrole s’était repris au cours du premier trimestre 2015, la deuxième moitié de l’année a vu une reprise de la chute avec de nouveaux plus bas pour le brent. En 18 mois, le cours du brent a été quasiment divisé par 4 ! Peu exposé à ce secteur, cette baisse n’aura pas impacté mon portefeuille.
- Ma position sur le sucre aura bénéficié par contre d’un rebond au cours du 2e semestre. Au final le cours est stable et reste (encore et toujours) sous son coût de production (dont j’avais parlé dans cet article). Les fondamentaux n’ont pas réellement changé, Je ne pense pas changer ma position en 2016 mais t si c’est le cas, je vous tiendrais au courant sur le blog dans le reporting mensuel.
- Les métaux précieux. L’or et l’argent ont continué leur correction en 2015, le cycle est donc clairement baissier depuis 2011. Pour l’argent, le cours est passé de 16$ à 14$ en 1 an. Le cours est toujours sous le coût de production.
Je n’aurais pas modifié ma position en 2015 mais je pourrais être amené à le faire en 2016 si j’ai des liquidités à investir. Il faudra savoir être patient car la baisse peut durer encore un certain temps.
Enfin, l’or a poursuivi sa baisse et a touché de nouveaux plus bas en 2015, tout près des 1,000 dollars avec toujours des épisodes de volatilité.Je ne continue pas à acheter de l’or pour l’instant (hormis un montant dérisoire chaque mois chez Auccoffre) estimant que ma position actuelle autour de 9-10% était suffisante.
Continuons par ce qui a bien marché
- L’immobilier aux USA. Vous le savez, j’ai acheté 4 maisons aux USA entre 2011 et 2013 et une cinquième maison en 2014. 2015 s’annonce aura été une bonne année pour mes investissements aux USA. Comme je l’indiquais dans le précédent reporting, j’ai bénéficié de la revalorisation des prix de l’immobilier aux USA. Le cycle est toujours haussier depuis 2011, avec une hausse d’environ 10% cette année. La rentabilité locative aura été au rendez-vous avec environ 10% de rentabilité sauf à Atlanta ou j’ai faire de gros travaux de rénovation dans une maison (toiture, plomberie, …)
Cerise sur le gateau, l’euro encore baissé de 10% rapport au dollar cette année ce qui améliore encore la rentabilité de l’investissement. Evidemment, cela reste « virtuel » tant que je n’ai pas vendu mes maisons. En 2016, je ne prévois pas de vendre mes maisons, je pense que le cycle haussier de l’immobilier devrait se poursuivre car les ménages américains continuent à s’endetter et que nous sommes encore loin des plus hauts de 2006 comme le montre l’indice Schiller. - Les actions. La performance est décevante cette année car j’ai fait exactement 0,0%. J’ai beaucoup parlé sur ce blog de l’investisseur français et ce résultat est la conséquence de mon fort investissements sur SEARS, une valeur « haie » par le marché alors qu’elle dispose d’actifs immobiliers valant trois fois plus que sa capitalisation boursière. Je teste la difficulté d’investir dans la valeur car le marché peut vous donner tort pendant longtemps. Depuis janvier 2014, la performance de mon portefeuille est de 22%.
Au niveau du marché, l’année aura été mitigée car après un début d’année haussier, l’indice SP 500 aura décroché. Il faut dire que le marché enchaînait quasiment 6 années de hausse, ce qui est généralement l’intervalle au bout duquel une baisse se produit.
Pour 2016, je reste serein. Mon portefeuille est quasiment exclusivement composés d’actions analysés par l’investisseur français. L’immobilier de SEARS est une valeur tangible qui n’évolue pas en fonction du cours de bourse. - Au final, 2015 est un cru moyen mais heureusement je suis principalement investi en immobilier aux USA qui a la performance la plus solide.
- En 2015 j’ai également une nouvelle ligne dans mon patrimoine, ma résidence principale, acheté le 22 décembre 2014 et dans laquelle j’ai fait beaucoup de travaux ce qui a limité fortement ma capacité d’investissement. Par rapport au constat que je faisais sur le dilemme entre acheter et louer sa résidence principale, je peux confirmer que la location est sans doute le meilleur choix financier. Pourquoi ? Car dans mon cas les dépenses sont plus élevées depuis que je suis propriétaire. Alors ce n’est pas en pure perte car le confort est également plus élevé. Et je serais propriétaire d’un actif au terme de mon remboursement d’emprunt. Dis autrement, si j’avais acheté ma résidence principale il y a 5 ans, je n’aurais probablement pas pu investir dans l’immobilier aux USA. Il est plus difficile d’épargner pour un propriétaire que pour un locataire…
Passons aux perspectives 2016. Je serais bien incapable de faire la moindre prédiction sur l’évolution des prix. D’ailleurs personne n’est capable de prédire l’avenir donc tout ceci serait une perte de temps. Par contre je sais que je vais faire 3 choses en 2016.
- Suivre de près mon budget pour financer la fin de mes travaux de ma résidence principale sans piocher dans mon épargne. Depuis trois mois, je calcule chaque mois la somme de mes dépenses et de mes revenus. Si vous ne le faites pas, je vous invite à la faire pour vérifier que vous êtes sur la bonne trajectoire et atteindre vos objectifs.
- Garder mes maisons aux USA. Je ne prévois pas de vendre en 2016. Et je reprends mot mot ce que je disais l’année dernière « Mon objectif est de vendre à un primo-accédant plutôt qu’à un investisseur et 2016 sera sans doute encore un peu tôt pour faire cela. Le marché est toujours en cours de normalisation ».
- Conserver mon exposition sur les actions. Et bien sur toujours via l’investisseur français. Il est possible que je me renforce sur les valeurs énergétiques suite à la récente baisse des prix du pétrole. Cette année, je prévois d’investir les loyers de mes maisons aux USA en actions américaines sur mon compte Interactive Brokers.
- Toujours mieux vous servir sur ce blog. En 2016, je vais tout faire pour améliorer encore votre expérience sur le site, être transparent sur mes investissements et vous donner les clés pour vous aider à construire votre indépendance financière.
Pour en savoir plus sur les outils que j’utilise pour investir, je vous invite à lire ma nouvelle page qui recense mes ressources pour investir. Si vous avez des formations, des livres ou des outils utiles à partager avec les lecteurs, vous pouvez le faire dans les commentaires !
Et vous savez vous comment placer son argent en 2016 ?
Pour apprendre comment j’ai mis en place ma stratégie d’indépendance financière, inscrivez vous à ma lettre d’information et recevez mon guide gratuit
c’est clair ça reste de bonnes opportunités mais ce n’est pas à la portée de tout le monde.
Bonjour Tanguy,
depuis que je suis votre blog, j’ai en effet investit dans l’immobilier américain avec la société de F. Beaugendre que je retrouve en Floride début février; pour l’instant je ne regrette pas cet investissement et ne compte surtout pas vendre en 2016.
Je suis également en contact avec Mr. Alvaro pour l’immobilier en Allemagne, et envisage d’y investir avec son conseil.
Je me suis également abonner à l’Investisseur Français et suis en plein dans Sears avec une perte potentielle de 40% à ce jour…Mais je garde confiance et surtout patience sur la valeur intrinsèque.
Enfin je vais suivre de près l »évolution des prix de l’énergie pour être prêt!
Quant à la location ou propriété, plus le temps avance, plus j’estime que la location est préférable; seul problème, les gérants institutionnels ne veulent pas louer à un retraité de 66 ans malgré ses revenus de SCPI!
Comme vous le voyez, je suis de près vos conseils et vous en remercie
Louis
Bonjour Louis,
merci pour votre message et effectivement ce n’est pas forcément évident de louer sans le « sacro-saint » CDI… Mais cela ne doit pas etre très facile non plus de décrocher un prêt immobilier à bon taux avec assurances.
Puisse la thèse sur Sears se réaliser, je suis comme vous largement en moins-value mais comme la valeur intrinsèque (l’immobilier) ne bouge pas, je garde. Bruce Berkowitz, le 2nd actionnaire, semble également s’impatienter. L’avenir nous dira si nous avons raison.
Tanguy