L’importance de savoir s’entourer est cruciale pour réussir ses investissements. Quelques expériences récentes m’ont rappelé pourquoi ce principe est si important. J’ai eu l’occasion de croiser récemment 2 investisseurs très différents. Le premier est aujourd’hui indépendant financièrement. Le deuxième vient de perdre la moitié de son capital. Pourtant les deux ont investi sur le même actif, au même moment. Mais pas avec le même réseau. Le premier a investi dans l’immobilier US américain avec de bons professionnels. Régulièrement grâce à son épargne et aux performances de son investissements, il a réussi à acheter 15 maisons en partant pourtant de 0 en 2008. A présent il fait le tour du monde avec sa femme et sa fille, née à Istanbul. Le deuxième est tombé sur un mauvais partenaire, à Détroit, dans des maisons mal gérées qui ont consommé son capital. Aujourd’hui, il sort la tête de l’eau grâce à un nouveau partenaire. L’importance de bien s’entourer: si vous n’avez pas les bons contacts, mieux vaut s’abstenir. Ne croyez que des gens qui ont eux même investis avec succès. Dans le domaine de l’argent, donner sa confiance trop vite peut être catastrophique. A l’inverse partir avec le bon réseau, en prenant le temps de choisir les bons professionnels, peut vous emmener beaucoup plus vite là où vous voulez aller.
Immobilier aux Etats-Unis : est-il encore intéressant d’investir ?
Immobilier aux Etats-Unis
Lorsque j’ai commencé à investir dans l’immobilier aux Etats-Unis en 2011, je n’avais aucune idée de l’évolution future des prix des maisons, de l’euro dollar ou encore des taux d’intérêts. A l’époque, le marché américain sortait traumatisé des subprimes et beaucoup ne voulaient plus entendre parler d’y acheter une maison. Et pourtant ce fut un pari gagnant. Je n’avais aucune idée de l’évolution future mais je savais en regardant les chiffres que la probabilité de réussir était élevée.
Je reçois souvent la même question de lecteurs qui me demandent si investir dans l’immobilier aux Etats-Unis est encore une bonne idée. Je pense que oui et je vais vous dire pourquoi. Comme en 2011, je n’ai aucune idée de l’évolution future de l’économie américaine, de l’euro dollar ou des taux d’intérêt. Mais ce que je sais c’est qu’aujourd’hui l’immobilier aux USA reste une bien meilleure alternative que la majorité des placements disponibles sur le marché et en particulier Continuer la lecture
SCPI allemande: une fiscalité plus avantageuse qu’en France
Je reviens sur l’investissement en Allemagne et plus particulièrement le cas de la SCPI allemande et de l’avantage fiscal à la fois énorme et méconnu.
Parfois les choses sont étranges… J’ai appris par un collègue espagnol qu’il existait un régime fiscal plus favorable en Espagne pour les impatriés. Et qu’un tel régime existait également en France. Ce régime vise à attirer des cadres dirigeants étrangers en France avec une carotte fiscale: abattement sur l’ISF et moindre imposition sur le revenu si le salarié perçoit une prime d’impatriation. Ces régimes favorables aux impatriés se sont multipliés, j’avais également noté que le Danemark connu pour sa fiscalité élevée propose un abattement pour les étrangers sous certaines conditions. Il y a donc une incitation pour les salariés à quitter leur pays ! mais pas à rester dans le leur. Alors vous ne souhaitez peut-être pas travailler à l’étranger. Mais vous pouvez très facilement expatrier votre capital et investir à l’étranger pour payer moins d’impôt (comme je l’ai fait en achetant 5 maisons aux USA)
Investir à l’étranger, c’est payer moins d’impôts. Cas de la SCPI allemande
Mon reporting mensuel – Septembre 2016 – Profiter des OPA en bourse
Bonne nouvelle hier ! non je ne parle pas de mon avis d’imposition mais de l’annonce d’une OPA sur l’un des titres que je détiens: Les Nouveaux Constructeurs, dont l’analyse avait été faite par l’équipe de l’Investisseur Français. On voit donc que l’on peut profiter des OPA en bourse qui sont des opérations particulièrement lucratives. Sur cette opération, j’encaisse une plus-value de +115%
Mon reporting mensuel – Aout 2016 – Vendre au son du violon
Mon reporting mensuel – Juin 2016 – Baisse de la livre !
Alors que je pointais le mois dernier l’euphorie grandissante des marchés, le Brexit a fait l’effet d’une douche froide entrainant une très forte baisse de la livre À ma grande surprise, le Royaume-Uni a fait le choix de sortir de l’Union Européenne ouvrant une période d’incertitude élevée, sur fond de possible démantèlement du pays ! Comme disait Jim Rogers, les frontières des pays changent et continueront de changer, même si nous avons tendance à les considérer parfois comme figées.
Brexit: causes et conséquences pour vos investissements
HISTORIQUE ! Nous avons vécu ni rien ni moins qu’un moment historique avec la décision d’une majorité de citoyens britanniques de quitter l’Union Européenne, le désormais fameux Brexit. Alors que les commentaires se focalisent sur la réaction immédiate des marchés, pris à contre-pied, le changement historique est bien géopolitique. Ce ne sont pas des considérations économiques mais bien politiques qui ont guidé le choix des britanniques. À court terme, il y a des opportunités à saisir et je vais vous indiquer celles que je compte regarder de près. Continuer la lecture
Mise au point sur le sucre: enfin le rebond
Les choses bougent sur le sucre ! Après mon dernier article sur la baisse du cours du sucre il y a un an, je vous propose une mise à jour de ma précédente analyse fin 2013 du marché du sucre.
RAPPEL DE MA THESE FIN 2013
- Le prix du sucre a fortement baissé depuis 3 ans et se trouve sous son coût de production ce qui va peser sur les marges des producteurs et donc sur l’offre.
- La demande continue de croître régulièrement sous l’effet double de la hausse de la population et du niveau de vie.
- À minima le prix devrait se stabiliser dans un premier temps puis rejoindre le niveau de son coût de production. Si la demande devient supérieure à l’offre, on peut s’attendre à une hausse importante des prix.
LA SITUATION DU SUCRE À DATE
Francis Chou, le Warren Buffet canadien
Inconnu des médias, Francis Chou ne doit pas son manque de célébrité à ses performances. Sa réussite est même exceptionnelle car parti de rien, il gère aujourd’hui plusieurs centaines de millions de dollars.
Francis Chou, l’autodidacte parti de rien
C’est d’abord une success story incroyable ! En 1976, il quitte Allahabad en Inde et s’installe au Canada à l’age de 20 ans avec seulement 20 dollars en poche et sans diplôme. Il commence en bas de l’échelle chez Bell Canada comme réparateur de téléphone.
Ambitieux et aimant lire, il découvre alors L’investisseur intelligent de Benjamin Graham et devient adepte du value investting. En 1981, avec 6 collègues, Francis Chou crée un club d’investissement avec 51,000 dollars. Au bout de 5 ans, la valeur était de 1,5 millions de dollars ! Continuer la lecture
Mon reporting mensuel – Mai 2016 – La nouvelle économie
Sommes nous en train d’assister au retour de la nouvelle économie ? La question se pose au vu de la focalisation des marchés sur les gagnants de la révolution digitale. D’un côté, la reprise des cours de certaines lignes m’a permis de prendre mes plus-values sur plusieurs lignes comme Plastivoire et Linedata avec de sympathiques profits. Mais de l’autre, le portefeuille reste impactée par la poursuite de la baisse de Sears. Alors que certaines valeurs sont aujourd’hui plutôt bon marché, elles continuent d’être vendues. Les portefeuilles des gérants value stars s’en ressentent. Francis Chou, cité comme le Warren Buffet canadien, compare d’ailleurs la période actuelle à 1999. En fait dans les périodes ou les marchés sont haussiers, les gérants value sont pénalisés. Warren Buffet disait d’ailleurs la même chose dans ses lettres. Selon lui, il était plus facile de surperformer les marchés dans les périodes baissières que haussières. Prudence donc face aux chantres de la nouvelle économie !




