Investir son argent en 2020

En investissement, il est plus facile de lire le passé que de prédire l’avenir. Pour bien investir son argent en 2020, il est important de prendre un peu de recul et de regarder ce qui s’est passé ces dernières années.

2 classes d’actifs sont sorties du lot ces dernières années: les actions, en particulier américaines (x2 en 5 ans) et l’or qui a accéléré sa hausse en 2019 avec +20% et de nouveaux plus hauts historiques (en euros)

A l’inverse, l’immobilier aux USA mais aussi à Bordeaux ont marqué le pas avec un tassement, malgré la baisse des taux.

Des taux qui justement ont continué à baisser en 2019 , au grand dam des « gourous » nombreux à prédire une hausse. Le résultat, c’est que les taux sans risques sont au plancher. Et serviraient environ 1% de performance aux épargnants du fonds en euros.

Malgré ces divergences de performance, la vue d’ensemble ne change pas tant que cela. Nous vivons toujours une période de croissance économique mondiale avec des stimulations à la fois budgétaires et monétaires.

Que pouvons nous attendre de 2020 ? Selon moi, nous pouvons nous attendre à 2 scénarios.

Scénario 1: le krach tant annoncé arrive !

C’était le scénario tant attendu par les « gourous ». Un krach violent, égal ou pire que 2008. Je vous rassure tout de suite, je n’ai pas prévu de tout vendre pour m’installer dans un camp de survivalistes. Et encore une fois je médite la sagessse de Peter Lynch: Plus d’argent a été perdu dans la peur des krachs que dans les krachs eux-mêmes. Rien de sert d’anticiper le krach, étant par nature imprévisible. Les membres de la formation PEA qui ont suivi mon conseil de renforcer en décembre 2018 ont pu bénéficier à plein des +30% de hausse du SP 500 en 2019.

Scénario 2: la hausse se poursuit

Statistiquement, la bourse connait plus d’années haussières que baissières. Et sur le long terme, la bourse monte toujours. De plus, avec un peu d’expérience, l’investisseur constate que la hausse nourrit la hausse. A un certain moment, de nouvelles personnes investissent en bourse, parce qu’elle a monté récemment. Et ne veulent pas rester sur le bord du quai. Ces passagers sont les derniers à rejoindre le train de la hausse.

Paradoxalement, une nouvelle hausse cette année pourrait nous rapprocher d’un ralentissement de la hausse à venir.

Mais comme dit l’adage, les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. Reste à voir, à quel rythme les arbres vont grandir cette année.

L’écart grandissant entre Europe et USA pourrait se réduire

Je scrute en particulier avec gourmandise l’écart entre les actions européennes et américaines. Voici le ratio cours bénéfices (dit PE Shiller) sur les dernières années, avec la divergence croissante entre des actions US plus chères (en bleu) que les actions européennes.


Depuis 2010, l’écart se creuse avec des actions américaines qui se payent de plus en plus cher. L’écart s’explique aisément. Outre-Atlantique, les GAFAM établissent une domination quasi-mondiale sur la technologie. L’Europe souffre d’incertitudes géopolitiques (Brexit, mouvements populistes,…) et d’une plus faible croissance.

Cette divergence n’est pas nouvelle. Elle s’est également manifestée dans les années 1990 avant de se refermer en 2000, juste avant le krach de la bulle internet.

La performance de votre portefeuille en 2020 pourrait bien dépendre de votre allocation entre actions européennes et américaines. Les actions européennes, moins chères, procurent un rendement de +5% dont la moitié environ versé en dividende, à comparer avec un taux sans risque à 0%

Sans parler des émergents qui retrouvent aussi la faveur des investisseurs, et qui peuvent tout à fait trouver la place dans votre PEA.

Les matières premières continuent leur hausse

Sans faire grand bruit auprès du grand public, le cycle des matières premières est redevenu haussier depuis 2016. Comme le montre ce graphique de Yves Jégourel il existe de nombreuses divergences entre l’or, le pétrole ou les matières agricoles.

Historiquement, la hausse des matières premières est tirée par l’industrialisation de grands pays émergents comme la Chine. Hors la question est de savoir qui sera ce prochain relais de forte demande. Je ne crois pas à la Russie trop peu industrialisée, ni à l’Inde, trop bureaucratique. Pourquoi pas le Brésil? A moins que la demande ne soit tirée par la hausse continue de la population mondiale qui devrait passer de 7 milliards à près de 10 milliards d’ici 2050.

Hors la hausse des matières premières a tendance à coincider avec des périodes de baisse des actions. Pour une raison très simple. C’est que lorsque le prix des matières augmentent, les couts de production augmentent et les profits baisent ce qui en retour fait baisser le prix des actions.

En ce moment nous avons une hausse modérée des matières premières. En particulier, les prix du pétrole restent sous pression grace aux formidables productions américaines.

Ce qui devrait prévenir pour l’instant toute envolée du prix du brut à court terme.

Les conditions réunies pour une poursuite du prix des actifs en 2020

La hausse de la population mondiale, la croissance mondiale globale, la relative paix, les taux bas et les politiques monétaires sont autant de stimulants qui devraient logiquement nourrir un scénario de hausse des actifs.

La faible inflation n’incite pas les banques centrales à remonter les taux. Les tensions « populistes » poussent plutôt les gouvernements à dépenser plus qu’ils ne collectent et stimuler ainsi l’économie.

Dans ce contexte, la hausse pourrait bien continuer et nourrir la hausse. Nous pourrions ainsi voir se former une bulle spéculative. D’autant que les innovations continuent de proliférer. Nous sommes nombreux à utiliser des services qui n’existaient pas il y a encore une décennie. Et cette tendance va se poursuivre, nourrissant le capitalisme.

Adapter son portefeuille en 2020

Loin de donner des conseils, je vais ici uniquement vous indiquez ce que je compte faire.

Je vais logiquement continuer à investir sur mon PEA. La fiscalité est toujours favorable et largement plus douce que celle de l’immobilier en France. La grande majorité de mon épargne sera investi en trackers.

L’autre part de mon épargne permettra de continuer le remboursement de mon crédit immobilier, sans se presser. Avec une mensualité composée à 10% seulement d’intérêts alors qu’il me reste 14 ans de crédit, je ne suis pas pressé de le rembourser. En effet je préfère maximiser le capital que je peux investir dans du capital productif comme des actions ou de l’immobilier locatif.

Nous avons quand même réussi à gagner de l’argent avec notre résidence principale en la louant sur AirBnB pendant nos vacances, pour un revenu cumulé brut de 8,000 euros. Nous avons plus que doublé nos revenus par rapport à l’année ! Mon épouse ayant repris un emploi récemment, nous devrions cependant faire moins de locations en 2020. Par contre nous gardons toujours notre parking en location, toujours avec le même locataire depuis le début.

L’immobilier locatif justement devrait rester une composante importante de mon patrimoine avec mes 5 maisons aux USA. Certes la hausse des prix a ralenti et c’est probablement un bon moment pour vendre. Mais ces maisons génèrent toujours un rendement, certes pas toujours régulier comme vous le voyez sur mes reporting mensuels. Mais un rendement significatif toutefois, libellé en dollars américains que je prévois pour la première fois d’investir en actions, avec un compte actions en dollars. Ce n’est pas encore mis en place mais j’ai commencé les démarches en ce sens.

L’immobilier aux USA L’immobilier aux USA, représente 33% de mon patrimoine et aura été un vrai accélérateur depuis 2011.

Je ne prévois pas d’achats / ventes cette année. Le cash flow devrait être meilleur cette année avec le plein effet sur l’année des nouvelles maisons.

Par ailleurs la hausse des prix immobiliers aux USA pourrait bien se poursuivre même si la hausse des taux devrait la freiner. Les prix aux USA ont dépassé les niveaux de 2008 en moyenne et ont progressé de 9% en 2019 !

Je prévois toujours de profiter de la hausse pour l’instant et de revendre ensuite à un primo-accédant.

L’actif que j’envisage d’alléger..

Si je devais alléger un actif, je pense que cela serait l’or. Pourquoi? Car l’or ne procure pas de rendement, à l’inverse il faut payer pour le stocker. Mais surtout, l’or a atteint de nouveaux plus haut récemment. Et comme dit l’adage, pour gagner il faut vendre ce qui est haut et acheter ce qui est bas. Et l’or, s’il peut encore monter – la hausse pouvant aussi entrainer la hausse – est déja haut. Cela fait plusieurs années que je souhaite m’alléger mais les cours déprimés me retenaient. A présent, je peux vendre une partie de mon or avec une plus value.

D’autant que l’or est sur des plus hauts (en euros) historiques, à +1,400 euros l’on

Le plus dur en 2020 sera de trouver un actif peu cher avec un potentiel de hausse. Après 10 ans de reprise économique post crise des subprimes, la grande majorité des actifs sont chers. Et ceux qui ne le sont pas (comme l’immobilier en zone rurale en France) n’offre pas forcément de signes évidents de retournement.

Comparativement, je trouve que finalement les actions européennes sont peut-être un bon compromis. Pas si chères compte tenu des taux d’intérêts et avec quelques belles pépites mondiales (LVMH, Airbus,…).

Mes placements m’ont plus rapporté que mon salaire en 2018 et 2019 aura également été un très bon millésime ! Je suis relativement prudent pour 2020 et prévois de continuer à maximiser le capital que je peux épargner; Par forcément en se privant mais plutôt en cultivant des plaisirs simples et en faisant des choix raisonnables (réparer soi-même, acheter d’occasion,…) en évitant l’inflation du niveau de vie. Enfin dans la mesure du possible car avec 4 enfants qui seront bientôt des adolescents, cela sera sportif !L

FAITS MARQUANTS Janvier 2020

  • Côté USA, le Warren Buffett ratio s’est redressé à 153%, soit 20 points de plus que l’année dernière !
  • L’euro-dollar s’est effrité à 1.10, contribuant à la sur-performance des indices US

PORTEFEUILLE

  • Le portefeuille est toujours majoritairement investi (58%) en immobilier US. Je suis propriétaire de 5 maisons. Sur Janvier le cash flow est de 859 USD. Comme on me pose régulièrement la question, je reçois mes loyers nets en dollars sur un compte Bank of America
  • Les actions sont le 2e poste le plus important (27%), j’applique la stratégie passive d’investissement à long terme. Mon portefeuille est accessible à tous les membres de la formation PEA
    • Le PEA progresse de 0,3 % ce mois ci soit une progression de 362% depuis juin 2014, soit une performance annualisée de 31%
    • J’ai renforcé ma position en tracker Europe, Emergent et Small Cap US. Mon allocation est à présent 45% sur les USA, 45% sur l’Europe et 10% sur les pays émergents.
    • J’ai encaissé le dividende trimestriel du tracker Europe

CE QUE J’AI APPRIS – Mes lectures

  • J’ai relu « A gift to my children » de Jim Rogers. C’est une excellente piqure de rappel des fondamentaux de l’investissement pour ne pas tomber dans l’euphorie. 2 régles sont essentielles. La première est d’épargner et d’investir. La seconde est d’acheter bas et vendre haut
  • Un article des echos « La gestion passive atteint de nouveaux sommets en Europe« . Les encours d’ETF européens  ont dépassé les 1,000 milliard de dollars en 2019. D’ailleurs le courant plutot vendeur sur les actions européennes est devenu acheteur ce qui pourrait annoncer un retour en grâce.
  • Un papier pour comprendre ou en est le cycle des matières premières
  • Une vidéo de Warren Buffet qui explique pourquoi il n’investi pas sa trésorerie de +100 Milliards de dollars sur le SP 500. En résumé, Warren Buffet sais parfaitement que ces liquidités ont un cout d’opportunité important. Mais il veut être prêt à saisir une opportunité qui se présenterait à lui. C’est donc parfaitement logique: il ne faut pas investir l’argent donc vous pourriez avoir besoin pour un projet de court terme. Warren Buffet pense que ce cout d’opportunité reste inférieur à son espérance de gain. Son historique de performance lui donne raison !
  • Le marché immobilier US a gagné 11 trillions de dollars depuis 2010, soit +50%
  • Un simulateur de portefeuille d’actions très utile pour comparer des performances passées. Par exemple entre 1 portefeuille 100% actions par rapport à un portefeuille 50% actions et 50% obligations. Il faut rentrer les codes des indices comme SPY (SP 500) ou TLT (Obligations Long terme)
  • Un coup de coeur pour la chaine « Epic History » qui propose de magnifiques vidéos historiques retraçant les guerres napoléoniennes, la campagne d’Alexandre le Grand..

PROCHAINES ÉTAPES

  • 2020 sera comme 2019 une année ou je souhaite pouvoir continuer à passer beaucoup du temps avec ma famille et voir grandir mes 4 enfants. Si j’écris moins d’articles cette année, c’est que je joue au ping pong avec mes enfants 🙂 – notre nouveau hobby depuis que notre cave s’est équipée d’une table…
  • Toujours de la course à pied avec peut-être un premier marathon à courir. Avec l’ambition de bien le finir et de prendre beaucoup de plaisir.
  • Je vais faire le plein de voyages en 2020. Pour mon boulot ou j’ai la chance de me rendre dans plusieurs grandes villes européennes (Madrid, Budapest, Munich, Lisbonne, Varsovie, Prague,…). Mais aussi avec ma famille avec un voyage prévu en Palestine et en Jordanie (mon premier là-bas) et un autre dans les Pyrénées catalanes
  • Enfin, 2020 sera une nouvelle année de développement du blog, de la chaine youtube, de contenu utile (comment j’ai aidé Nicolas à savoir s’il payait trop cher son assurance-vie) et de formations pour vous aider à faire travailler votre argent

Bons investissements

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L’attitude pour réussir ses investissements

J’écris cet article pour parler de la performance du PEA et pour échanger sur un principe fondamental pour réussir ses investissements.

Le principe dont je vous parle va être paradoxalement de ne rien faire 🙂 Pourquoi ne rien faire?

Parce que pour bien réussir en bourse et dans les investissements de manière général, il ne faut pas forcément sauter sur tout ce qui bouge.

J’ai quelques éléments dans mon expérience :

1- Faites peu d’investissements

J’ai fait une interview de Jim Rogers, l’associé de George Soros dans le Quantum Fund, qui est un fond qui avait fait une performance exceptionnelle. Jim Rogers disait qu’il suffit de faire uniquement quelques investissements dans votre vie. Moins vous chercherez à en faire, plus vous allez le faire soigneusement et plus votre performance sera bonne. Ainsi si vous faites moins de 25 investissements dans votre vie, vous deviendrez très riche. Depuis 2011, j’ai ainsi évité beaucoup d’opportunités d’investissements: le locatif saisonnier, la bulle du bitcoin, l’immobilier au Portugal ou en Allemagne, les panneaux solaires, les vaches, le vin…  Je me suis concentré sur 2 opportunités: l’immobilier aux USA après la crise des subprimes et les actions à long terme avec l’approche passive

2- En bourse, ne rien faire marche !

J’aborde en détail la stratégie passive dans la formation PEA. Elle consiste à acheter des trackers low cost et à ne pas s’en occuper que la bourse monte ou baisse. Elle m’a permis en particulier de faire + 300% sur le PEA depuis 5 ans maintenant. Ces performances sont disponibles sur le blog en toute transparence. Cela m’a permis aussi de faire, depuis le début de l’année, plus de 15% . En fait si vous ne passez pas votre temps à chercher à savoir quand rentrer ou sortir du marché, vous gagnerez plus.  J’ai fait l’erreur d’être très actif à mes débuts, mais cela est une démarche à la fois très consommatrice en temps et qui finalement ne produit pas de résultat très probant.

Mon message c’est que si vous voulez réussir en investissement, faites uniquement peu d’investissement et le reste du temps, profitez de la vie, votre portefeuille vous dira merci

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Investir son argent en 2019

Investir son argent en 2019

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Cette règle ne doit pas être oublié pour bien investir son argent en 2019.
Comme chaque année, je prends beaucoup de plaisir à écrire cet article qui me permet de prendre du recul et de faire le point sur mes investissements. Si mes placements m’ont plus rapporté que mon salaire en 2018, cela ne sera peut être pas le cas en 2019. Ou pour le formuler autrement: il faudra peut-être que j’agisse autrement pour que mon patrimoine continue d’augmenter de 30%. Quelles classes d’actifs choisir pour cette année et surtout que faire ? Mais d’abord faisons point sur les investissements de l’année précédente avant de définir comment investir son argent en 2019

Voici ce que j’écrivais il y a 12 mois

« La remontée des taux pourrait par contre, si elle se poursuit, faire de 2018 une annus horibilis sur les actifs financiers, faut il dès lors y investir son argent en 2018 ? Nous n’en sommes pas encore là, mais il faut être conscient de cette possibilité. Une tentation pourrait d’être liquide, en cash, en attendant le krack. Mais si vous me suivez depuis quelques temps, vous savez qu’il est illusoire de prédire avec constance l’évolution des marchés (ou de croire que quelqu’un soit capable de le faire, même Warren Buffett a déclaré ne pas en connaître) »

La secousse tant attendue a eu lieu, au moment ou comme souvent personne ne l’attendait, sur la fin d’année qui est souvent une période de rally. Les investisseurs ont pris peur, faisant plonger les indices de 20%… avant de remonter à leur niveau de mi-novembre. En janvier, je n’ai pas fait les soldes en magasins mais j’ai fait les soldes en bourse ! La volatilité en bourse est la meilleure alliée de l’investisseur intelligent pour bien investir son argent en 2019

MES INVESTISSEMENTS EN 2019

Lorsque j’ai interviewé Jim Rogers, l’ex associé de Georges Soros, il m’a dit que pour investir son argent, il fallait regarder ce qui n’était pas cher. En regardant les actifs aujourd’hui, il n’y a pas d’actifs bon marché évident, comme l’immobilier aux USA en 2010 par exemple. Ce qui est n’est pas étonnant car nous vivons une forte reprise économique depuis 10 ans. La seule idée que je vois, c’est l’immobilier dans les zones en décroissance démographique (Japon, zones rurales de France). Mais je ne vois pas le catalyseur de hausse pour ces actifs et de faire je ne le recommanderais pas pour investir son argent en 2019.
 
En parlant d’immobilier en France, ma résidence principale représente à présent 50% de mon patrimoine. A Bordeaux les prix ont augmenté de 25% en 3 ans et nous allons probablement vers une accalmie, les prix ayant atteints voire dépassés ceux de Lyon. Je ne compte pas sur une hausse cette année par contre nous continuerons à la louer occasionnellement sur AirBnB (environ 3,500 € de revenus bruts en 2018). Je ne prévois pas de la vendre car nous y sommes très heureux. Pourquoi pas la louer si nous déménageons un jour, ce type de bien devrait se louer sans problème et couvrir la mensualité du prêt que je suis en train de renégocier. Je vais également garder mon parking en location cette année.

L’immobilier aux USA

L’immobilier aux USA, représente 33% de mon patrimoine et aura été un vrai accélérateur depuis 2011.

La semaine dernière, un membre de la formation PEA m’a demandé pourquoi je vendais pas ma maison à Tampa dont la valeur est passée de 68,000 en 2011 à 212,000 dollars aujourd’hui.

En fait je ne suis pas pressé car je gagne plus avec la revalorisation du bien qu’avec les loyers, l’ensemble étant supérieur à 10%.
Mais je reste vigilant car les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. Cette année je ne prévois pas d’augmenter mon exposition. Après le renouvellement du portefeuille en 2018, je ne prévois pas d’achats / ventes cette année. Le cash flow devrait être meilleur cette année avec le plein effet sur l’année des nouvelles maisons.

Par ailleurs la hausse des prix immobiliers aux USA pourrait bien se poursuivre même si la hausse des taux devrait la freiner. Les prix aux USA ont dépassé les niveaux de 2008 en moyenne.

Sur Tampa ou j’ai acheté ma première maison en 2011, nous venons tout juste de les rejoindre ce qui devrait laisser la marge pour les dépasser. Les marchés pouvant être irrationnels, je ne sais pas jusqu’au ils pourront monter. Je prévois donc de profiter de la hausse pour l’instant et de revendre ensuite à un primo-accédant. D’ailleurs les niveaux de taux immobiliers sont plutôt orientés à la baisse depuis 2 ans sur les principales maturités (15, 20 et 30 ans)

 

Les actions

Les actions de grands indices diversifiés (USA Europe, Pays émergents) représentent 11% de mon patrimoine et n’auront pas contribué à la performance en 2018 malgré une hausse annuelle du PEA 274 % depuis juin 2014.

En 2018, j’ai poursuivi l’effort de rebalancer mon portefeuille vers une gestion plus passive, qui est selon moi le meilleur rapport risque / rendement / temps passé. Je vais continuer d’appliquer cette stratégie d’investissement passive via des trackers low cost sur de larges indices diversifiés:  USA, Europe et Pays émergents.

Si de nombreuses raisons expliquent cette sous-performance, je suis confiant pour l’avenir de la croissance mondiale dont une part reviendra aux actionnaires. L’automatisation et l’intelligence artificielle soutiendront la hausse de la productivité comme l’explique l’auteur de l’excellent livre les Quatres cavaliers. En Europe, les perspectives sont certes moins bonnes mais les marchés sont moins chers. Le rendement des actions européennes est de 7% (dont 40% versées sous forme de dividendes). Les pays en développement sont une fantastique source de croissance à venir et représentent près de la moitié du PIB mondial, alimentés par la hausse du niveau de vie mondial et la forte hausse de la population. La planète devrait ainsi atteindre les 10 milliards d’habitants en 2060 contre 7,6 milliards aujourd’hui ( et 4,2. milliards il y a 40 ans !)

Mais à court terme, le marché est une « machine à voter », exagérant la hausse et la baisse. La période de soldes en bourse a été courte car en en à peine 1 mois, les bourses ont retrouvés leurs niveaux de fin 2018.

Aurons nous un nouvel épisode de panique? C’est possible mais chaque remontée rapide de la bourse renforce la confiance des intervenants et nous rapproche de l’euphorie. Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que l’important n’est pas de prédire mais de s’adapter. Je serais donc très adaptable en 2019.

Le cash

Le cash et les obligations représentent 1% de mon patrimoine. Je garde très peu de cash disponible et n’investis pas en fonds euros car les taux sont trop faibles selon moi. Si j’ai besoin de liquidités, je peux vendre de l’or ou de l’immobilier aux USA.

L’or et l’argent

L’or et l’argent représentent 4% de mon patrimoine et sont la classe d’actifs la moins performante de mon portefeuille. Il s’agit pour moi plus d’une assurance que d’un placement car l’or ne produit pas de dividendes. La seule manière de gagner de l’argent est de le revendre plus cher à un acheteur intéressé. Contrairement à certains oiseaux de mauvais augures qui veulent faire croire que la fin du monde, je pense que le système capitaliste continuera de fonctionner dans les prochaines années même s’il traversera probablement des crises.

J’attendais de l’or qu’il monte en cas de baisse de la bourse, ce qu’il a fait historiquement. Cela aura été le cas, mais de manière limitée. L’or a grimpé en dollars de 10% depuis 6 mois.

.Je vais conserver de l’or et de l’argent comme protection en cas de panique mais sans en augmenter la part de mon portefeuille. Cette assurance a un coût élevé lorsque les marchés sont calmes.

FAITS MARQUANTS Janvier 2019

  • Côté USA, le Warren Buffett ratio s’est redressé à 132%
  • L’euro-dollar est remonté à 1.15

PORTEFEUILLE

  • Le portefeuille est toujours majoritairement investi (65%) en immobilier USJe suis propriétaire de 5 maisons. Sur Janvier le cash flow est de 623 USD. Comme on me pose régulièrement la question, je reçois mes loyers nets en dollars sur un compte Bank of America
  • Les actions sont le 2e poste le plus important (24%), j’applique la stratégie passive d’investissement à long terme. Mon portefeuille est accessible à tous les membres de la formation PEA
    • Le PEA progresse de 7 % ce mois ci soit une progression de 274% depuis juin 2014, soit une performance annualisée de 33%
    • Profitant de la baisse, j’ai renforcé ma position en tracker SP 500/ Mon allocation est à présent 40% sur les USA, 50% sur l’Europe et 10% sur les pays émergents.
    • J’ai encaissé le dividende trimestriel du tracker Europe
  • Le cash disponible est de 2%
  • L’or et l’argent représentent 9% de mon patrimoine. Je détiens l’or et l’argent via les sites aucoffre.com et goldmoney.com.

CE QUE J’AI APPRIS – Mes lectures

PROCHAINES ÉTAPES

  • Je finalise la renégociation de mon crédit immobilier, profitant ainsi de la baisse des taux. J’en reparlerais en détails dans le prochain billet
  • Je vais bientôt vous reparler de l’assurance vie dans une nouvelle vidéo avec un expert du sujet, qui comme moi, a à cœur, d’améliorer le rendement net de frais des épargnants. Stay tuned !

Bons investissements

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Investir son argent en 2018

Investir son argent en 2018

Une chute de plus de 10,000 dollars en quelques semaines. Comme je l’écrivais le mois dernier, il était logique de voir la bulle du bitcoin éclater, qui côte actuellement 6,000 USD. Assurément une spéculation qu’il ne faut pas suivre pour investir son argent en 2018

Au moment ou j’écris ces lignes, les Echos titrent « coup de froid sur les bourses ». J’en ai profité pour renforcer, peut-être un peu tôt si la baisse devait se poursuivre. L’indice Dow Jones a perdu plus de 1000 points sur une séance, la plus forte baisse en valeur absolue de son histoire. Gardons à l’esprit que quelque soit l’évolution de la bourse, être actionnaire d’entreprises, c’est avoir droit à une partie de leur bénéfices, qui progressent historiquement. Je ne vois pas de raison d’être inquiet sur les rendements futurs des grandes entreprises mondiales. Il faut également garder à l’esprit que le Dow Jones n’avait pas connu de correction d’au moins 5% depuis 404 séances, un record ! Ce qui se passe est donc tout à fait normal!

 

MES INVESTISSEMENTS EN 2018

La remontée des taux pourrait par contre, si elle se poursuit, faire de 2018 une annus horibilis sur les actifs financiers, faut il dès lors y investir son argent en 2018 ?

Nous n’en sommes pas encore là, mais il faut être conscient de cette possibilité. Une tentation pourrait d’être liquide, en cash, en attendant le krack. Mais si vous me suivez depuis quelques temps, vous savez qu’il est illusoire de prédire avec constance l’évolution des marchés (ou de croire que quelqu’un soit capable de le faire, même Warren Buffett a déclaré ne pas en connaître)

Je vais donc poursuivre l’accumulation d’actifs véritables générant des rendements et des plus-values (actions, immobiliers), à conserver une protection en cas de panique (or et argent), des liquidités en cas de coup dur couvrant les dépenses de mon foyer (cash) et à poursuivre le remboursement de mon crédit immobilier.

L’immobilier aux USA

Je renouvelle en partie mon portefeuille de maisons. En ce moment, je vends mes 2 maisons à Atlanta qui sont mal gérées sur places. Cela prends un peu plus de temps que prévu, j’ai un acheteur qui s’est désisté la veille du closing. D’autres acheteurs sont intéressés mais cela va encore prendre quelques semaines.
J’ai acheté une 6e maison à Birmingham, qui sera géré par la même agence que mes 2 autres maisons détenues dans la même ville. Le prix de vente est de 48,000 USD (soit un peu moins de 50,000 USD avec les frais). J’ai financé l’achat à moitié avec mes revenus locatifs US et à moitié par des liquidités, aidé par la remontée de l’euro à 1,24 (plus haut de 3 ans). Le loyer est de 850 USD /mois soit une rentabilité brute supérieure à 20%

Je n’attends pas de re-valorisation rapide du prix de cette maison mais cela pourrait arriver cependant. Dans sa lettre annuelle, Jamie Dimon, le patron de JP Morgan, livre un intéressante analyse sur le marché du crédit US et en particulier sur le crédit immobilier. En résumé
– Ces derniers années, es banques ont beaucoup moins prêté qu’avant la crise de 2008 bien que leurs dépôts aient progressé.
– Le crédit est de plus en plus réservé aux « bons profils »
– En conséquence, les crédits pour les maisons abordables (<300,000 USD) sont en baisse. Ceci est cohérent avec le fait que le prix des maisons modestes (50,000 USD) aient peu/pas augmentée et procurent des rentabilités élevées (20% brut). Le marché du crédit ne s’est pas encore normalisé sur ce segment. 
L’immobilier aux USA me semble sous conditions d’avoir un bon agent sur place un support raisonnable pour investir son argent en 2018

Les actions

Tout au long de 2017, j’ai rebalancé mon portefeuille vers une gestion plus passive, après mes déboires sur la gestion active, SEARS en tête..même s’il y a eu également de meilleures performances, comme Easyjet, qui a pris 60% depuis mon achat.  Voici ce que j’écrivais le 4 juillet 2016: La valeur cote 8 fois ses profits. Elle bénéficie d’un avantage structurel (low cost) sur ses concurrents aériens. Suite au Brexit, la valeur a baissé de 40%. Le business ne devrait pas être impacté trop fortement car la société a entamé les démarches pour son passeport européens. La société n’a pas de dettes.
Mon choix repose aussi sur le besoin de passer moins de temps à analyser des sociétés, y trouvant moins de satisfaction finalement, ce qui libère également plus de temps avec ma famille et aussi à faire du sport.

Je crois qu’une bonne façon d’ investir son argent en 2018 est de continuer d’appliquer une stratégie d’investissement passive via des trackers low cost sur de larges indices diversifiés:  USA, Europe et Pays émergents.

Le cash

Je garde uniquement une poche nécessaire en cas de besoin, correspond à environ 6 mois de dépenses.

L’or et l’argent

Lorsque j’ai interviewé Jim Rogers, l’ex associé de Georges Soros, il m’a dit qu’il fallait commencer par regarder ce qui n’était pas cher. Or l’or et l’argent n’ont pas retrouvé la faveur des investisseurs. Charles Gave fait la même analyse dans un récent billet: l’or n’est pas cher historiquement par rapport aux actions. Faut-il mise dessus pour investir son argent en 2018  ? Cela ne veut pas dire qu’il va monter pour autant. L’or est un assurance pour moi et représente moins de 10% de mon portefeuille. Il est historiquement inversement corrélé aux actions et pourrait cependant bien se comporter en cas de faiblesse des marchés actions.

FAITS MARQUANTS Janvier 2018

  • Côté USA, le Warren Buffett ratio se tasse à 140%
  • L’euro-dollar a encore progressé et passe de 1,20 à 1,24

PORTEFEUILLE

  • Avec une 6e maison, le portefeuille est toujours majoritairement investi (56%) en immobilier US. Sur Janvier le cash flow est de 289 USD, en raison du paiement des taxes locales 2017 sur mes 2 maisons à Atlanta. Comme on me pose régulièrement la question, je reçois mes loyers nets en dollars sur un compte Bank of America. .
  • Les actions sont le 2e poste le plus important (27%), j’applique la stratégie passive d’investissement à long termeMon portefeuille est accessible à tous les membres de la formation PEA
    • 80% de mes actions sont dans mon PEA, j’arrête donc de publier le reporting de mon compte-titres, celui ayant vocation à ne plus recevoir de fonds, le PEA étant selon moi la meilleure enveloppe fiscale dans mon cas.
    • Le PEA est stable ce mois ci soit une progression de 294% depuis juin 2014
    • J’ai renforcé ma position en tracker SP 500 suite à la (petite) baisse. Mon allocation est à présent 50% sur les USA, 27% sur l’Europe et 13% sur les pays émergents.
  • Le cash disponible est de 7%
  • L’or et l’argent représentent 10% de mon patrimoine. Je détiens l’or et l’argent via les sites aucoffre.com et goldmoney.com.

CE QUE J’AI APPRIS – Mes lectures

  • Un bon résumé des changements fiscaux effectifs depuis 2018 sur le blog culture financière. J’avais prévu d’en reparler mais Phil m’a devancé! Pour ceux qui sont très imposés, je pense que le principal changement est de rendre les obligations à haut rendements plus attractives. Je pourrais être tenté par l’obligation de Homes of England mais je n’ai pas de projets pour l’instant. La bonne nouvelle c’est que le PEA reste très intéressant pour investir son argent en 2018 !
  • Le rapport annuel du Fonds Fairholme de Bruce Berkowitz. Le gérant reconnait son erreur dans le dossier SEARS. Ne pas avoir prévu que le management serait incapable de réduire les pertes de l’activité retail. Il reste positive sur l’entité Seritage Growth Properties , dont Warren Buffett est l’un des premiers actionnaires à titre personnel
  • La lettre annuelle de Jamie Dimon, le patron de JP Morgan dont j’ai parlé plus haut.
  • Le conseil de Warren Buffett pour réussir: faire une NOT to do list. Pas si simple à appliquer, j’essaye depuis 2 semaines…
  •  
    Un excellent article sur l’investissement :This is not Excel and charts. It’s dopamine and cortisol.
    ou comment les marchés financiers sont (comme Facebook) une drogue… Je confesse que j’ai péché..
  • Follow the money: une règle simple pour battre le marché et réduire le risque de perte. Intellectuellement intéressant mais comme toujours les performances passées ne préjugent pas des performances futures
  • Le point de vue de Bill Gross sur les marchés obligataires. Cela fait déja un moment qu’il annonce un bear market pour l’obligataire…. Nous verrons bien si 2018 lui donne raison et s’il faut être cash pour investir son argent en 2018
  •  Une vidéo de Warren Buffett sur le Bitcoin: « tout cela finira mal ». Il a eu raison
     
     

PROCHAINES ÉTAPES

  • Je vous tiendrais au courant de mes péripéties immobilières américaines. Arriverais je à vendre rapidement mes 2 maisons à Atlanta ?
  • La chute du bitcoin aura été très très rapide, nous verrons bien ou nous serons le mois prochain et si d’autres bulles aussi extrêmes se forment en 2018 !

Bons investissements

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Mise au point sur le sucre: enfin le rebond

Les choses bougent sur le sucre ! Après mon dernier article sur la baisse du cours du sucre il y a un an, je vous propose une mise à jour de ma précédente analyse fin 2013 du marché du sucre.

image sucreRAPPEL DE MA THESE FIN 2013

  • Le prix du sucre a fortement baissé depuis 3 ans et se trouve sous son coût de production ce qui va peser sur les marges des producteurs et donc sur l’offre.
  • La demande continue de croître régulièrement sous l’effet double de la hausse de la population et du niveau de vie.
  •  À minima le prix devrait se stabiliser dans un premier temps puis rejoindre le niveau de son coût de production. Si la demande devient supérieure à l’offre, on peut s’attendre à une hausse importante des prix.

LA SITUATION DU SUCRE À DATE

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Mon reporting mensuel – Octobre 2015 – Les produits de défiscalisation

produits de defiscalisation prudenceJ’ai eu l’occasion d’échanger avec des lecteurs sur les produits de défiscalisation et je vais vous dire ce que j’en pense. Vous verrez peu de mise en avant des produits de défiscalisation sur ce blog. Pourquoi ? Parce que selon moi les produits de défiscalisation sont rarement intéressants pour l’investisseur particulier. Tout en étant particulièrement rentables pour l’Etat, les promoteurs immobiliers et les vendeurs de ces produits de défiscalisation.

L’un de vous me demandait s’il était intéressant d’investir en loi Pinel alors que la loi va bientôt changer. Un seul mot d’ordre: prudence. Ce que je peux vous garantir, c’est qu’il est très probable que ces produits de défiscalisation continuent d’exister pour les prochaines années. Les noms changent, au gré des ministres (Robien, Duflot, Pinel,…) mais le principe reste le même. Continuer la lecture

Le sucre, poursuite de la baisse des cours

Je vous propose une mise à jour de ma précédente analyse fin 2013 du marché du sucre.

image sucreRAPPEL DE MA THESE FIN 2013

  • Le prix du sucre a fortement baissé depuis 3 ans et se trouve sous son coût de production ce qui va peser sur les marges des producteurs et donc sur l’offre.
  • La demande continue à croître régulièrement sous l’effet double de la hausse de la population et du niveau de vie.
  •  A minima le prix devrait se stabiliser dans un premier temps puis rejoindre le niveau de son coût de production. Si la demande devient supérieure à l’offre, on peut s’attendre à une hausse importante des prix

LA SITUATION DU SUCRE A DATE

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Comment placer son argent en 2015 ?

Les fêtes de fin d’année approchent et comme moi vous vous posez surement la question de savoir où investir en 2015. Je vais partager avec vous ma démarche et ce que je prévois de faire. Mais avant, il faut commencer par faire un bilan des évolutions des prix en 2014 Continuer la lecture

Chute de l’euro face au dollar

Si vous êtes investi en dollars américains, vous avez surement vu la forte chute de l’euro face au dollar. Nous sommes au plus bas depuis 1 an. A court terme, c’est une bonne nouvelle pour ceux qui ont investi dans l’immobilier américain au début d’année. Avec l’achat de ma cinquième maison au Etats-Unis en mars 2014, je peux dire rétrospectivement que j’ai eu de la chance sur le timing 🙂 Continuer la lecture