Trouvez votre opportunité

Mis en avant

Qu’est ce qui va vous permettre de faire la différence dans votre vie? Le secret tient en un mot: opportunité. Il y a peu d’opportunités très grandes mais plusieurs opportunités moyennes. L’immobilier aux usa que j’ai partagé dès les débuts de ce blog a été l’opportunité qui m’a permis de faire x4 en 8 ans. Puis la bourse m’a permis de faire x3 en 5 ans. L’investissement n’est pas votre unique opportunité de gagner de l argent. Mais il peut rapporter gros et changer votre vie. Dépenser de l argent ne fait pas le bonheur mais avoir de l argent apporte la sécurité et la liberté dont nous avons besoin. Trouvez votre opportunité ! En ce moment je considère que les actions européennes en sont une avec leur rendement supérieur à 7%. Chacun doit trouver sa propre opportunité. Peut-être qu’il s’agit d’une changement de poste dans votre travail ? Ou de conseiller d’autres personnes dans un domaine que vous connaissez bien ? Retenez qu’une opportunité n est qu’une valeur potentielle. Il faut agir pour s’en saisir. Si je n avais pas dépassé ma peur d’envoyer 50 000 euros sur un compte aux USA pour y acheter ma première maison, vous ne seriez probablement pas en train de lire ces lignes. Le choix entre l’action et l’inaction est ce qui sépare ceux qui profitent des opportunités des autres.
Si c’est la bourse qui vous intéresse. Il n a jamais été aussi facile et peu coûteux d’investir en bourse. Ce qui fera la différence demain c’est la volonté et la connaissance. En effet il y a des risques très importants qu’il convient d’appréhender avant de se lancer.


Voici un plan simple à appliquer qui vous permettra de faire mieux que 90% des gens. J’enseigne à mes élèves comment améliorer les rendements de leurs investissements, en appliquant la bonne méthode et en les aidant à gérer les aléas. Si vous débutez, chercher quelqu’un qui peut vous aider à passer au niveau suivant avec quelqu’un qui maîtrise ses investissements. Et soyez prêt à saisir la bonne opportunité.

FAITS MARQUANTS Mars 2019

  • Côté USA, le Warren Buffett ratio est rapidement remonté à 139%, effaçant ses pertes de l’hiver
  • L’euro-dollar a baissé à 1.12

PORTEFEUILLE

  • Le portefeuille est toujours majoritairement investi (65%) en immobilier US. Je suis propriétaire de 5 maisons. Sur ce mois le cash flow est de 3436 USD. Comme on me pose régulièrement la question, je reçois mes loyers nets en dollars sur un compte Bank of America
  • Les actions sont le 2e poste le plus important (22%), j’applique la stratégie passive d’investissement à long terme. Mon portefeuille est accessible à tous les membres de la formation PEA
    • Le PEA progresse de 1 % ce mois ci soit une progression de 292% depuis juin 2014, soit une performance annualisée de 33%
    • J’ai renforcé ma position sur le tracker Europe Vanguard
    • J’ai reçu le dividende d’Easyet, représentant un rendement de 5% au cours actuel pour un taux de distribution de 50%
  • Le cash disponible est de 6%
  • L’or et l’argent représentent 9% de mon patrimoine. Je détiens l’or et l’argent via les sites aucoffre.com et goldmoney.com.

CE QUE J’AI APPRIS – Mes lectures

  • Le livre Heureux comme Crésus de Mickaël Mangot. J’ai pris ce livre par hasard à la bibliothèque et j’ai fait une très belle pioche. C’est un condensé de plusieurs leçons d’économie du bonheur, reposant sur des études réelles. Vous pouvez voir quels sont les choix qui vous permettent de tendre vers plus de bonheur. Car l’objectif de la vie n’est pas de devenir le plus riche du cimetière mais bien de vivre heureux. Selon l’auteur, se focaliser sur la réussite professionnelle n’est pas la meilleure stratégie du bonheur, d’autres opportunités sont clés comme le contact social et les loisirs.
  • Un article sur l’augmentation des loyers en France: elle est inférieure à l’inflation. Attention à bien vérifier la demande lorsque que vous investissez dans l’immobilier locatif
  • D’après Les Echos, la majorité des Français ne souhaitent pas investir en Bourse ils ont peur de perdre de l’argent. Résultat : la majorité laisse son argent dormir sur des comptes courants . Ne faites pas partie de la majorité, soyez différents. Faites travailler intelligemment votre argent

PROCHAINES ÉTAPES

  • Mes finances sont en mode pilote automatique et très passif ce qui me laisse du temps pour me faire plaisir. En particulier, je continue à courir et je vais participer au semi-marathon du Cap Ferret le 14 avril.
  • Le rachat de crédit prenant plus de temps que prévu, je vous en reparlerais dans un prochain article. Les taux bas aussi sont une opportunité !

Bons investissements

Pour apprendre comment j’ai mis en place ma stratégie d’indépendance financière, inscrivez vous à ma lettre d’information et recevez mon guide gratuit

Mon Top 5 pour réduire ses impôts

C’est la fin d’année et le moment où beaucoup souscrivent à des produits de défiscalisation afin de réduire ses impôts. C’est une discipline répandue en France tant le système actuel conjugue des taux d’imposition élevés avec un grand nombre de niches fiscales.


Toutefois, s’il est très rentable d’optimiser sa fiscalité, un certains nombre de dispositifs de défiscalisation peuvent faire perdre de l’argent à leurs détenteurs, malgré la réduction d’impot. Par exemple les SOFICA que Julien Delagrandanne a analysé dans ce post
Je pourrais citer également le Malraux ou encore le Girardin si il est mal maitrisé et pouvant représenter une véritable épée de Damoclès. Au fil des rencontres avec les clients de mon cabinet, je constate à quel point il est utile de partager des principes d’optimisations fiscales. Voici mon top 5, en toute subjectivité, pour réduire ses impôts

1. Les enveloppes de capitalisation (Plan Epargne Actions, Assurance vie, Contrat de Capitalisation,…)

Lorsque vous détenez des produits financiers comme des actions ou des obligations, vous allez recevoir des gains financiers. Ils sont de 2 natures: les revenus réguliers comme les dividendes et les intérêts. Mais également sous forme de plus-values, lorsque vous les revendez plus chers que leur prix d’achat.

Ces gains sont taxés par défaut, actuellement à la flat tax de 30%. Dans le passé, cela pouvait être bien plus. Si vous détenez des titres dans un Compte Titres, vous payez chaque année 30% de vos dividendes et plus-values en actions. J’ai ainsi un client qui payait plus de 7,000€ d’impôts sur son Compte Titres alors qu’il aurait pu être quasiment à 0 sur un Plan Epargne Actions, indispensable pour réduire ses impôts.

J’ai un faible pour le Plan Epargne Actions (PEA). A la sortie, après 5 ans, les retraits sont exonérés d’impôts sur le revenus et soumis à la CSG dont le taux actuel est de 17,2%.
Pour un retrait de 10,000€ sur un PEA composée pour moitié de plus-value, la CSG à payer est de 10,000 x 50% x 17,2% = 860€

2. Le Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP)

La France cultive un paradoxe. L’immobilier est à la fois l’un des investissements préféré des français mais également l’un des plus taxé. Un prospect avec qui je discutais me parlais avec beaucoup de fierté de ses investissements immobiliers et de leur excellent rendement. Je le questionne sur ses impôts. Il m’explique qu’il ne sait pas combien il paye d’impôts sur ses revenus immobiliers car c’est son épouse qui s’en occupe. Au final, cette personne ignorait complètement qu’une grande partie de ses gains partaient en impôts.

Lorsque vous louez un bien immobilier, vous êtes en général imposé à votre taux d’impôt marginal auquel s’ajoute les prélèvements sociaux. On arrive très vite à un total de 47,2% de taux d’imposition, dès lors que l’on est das la tranche marginale à 30%. Pire au delà: vous pouvez atteindre 58,2% voire 62,2%. En général, je vois plutôt des clients qui ont beaucoup d’immobilier et qui après calcul se rendent compte qu’il est préférable d’arbitrer vers des placements financiers.

Il est donc essentiel d’éviter ce rabot pour espérer rentabiliser son investissement. Une des solutions est d’opter pour le régime du LMNP pour réduire ses impôts. Ce n’est pas parfait et ce régime a malheureusement été raboté en 2025 A chacun de faire ces calculs !
J’ai partagé mon retour d’expérience sur 2 biens locatifs que je détiens en LMNP

3. L’investissement immobilier à l’étranger

Lorsque j’ai commencé à investir en 2011 dans l’immobilier aux USA, je le faisais pour saisir une opportunité de rendement historique avec des ratios loyers / valeur immo de 20% brut et des prix ayant fortement baissés, jusqu’à 70% dans certains états comme la Floride.

J’ai découvert a posteriori que c’était également une façon de payer moins d’impôts par rapport à un même investissement en France. Pourquoi? Car un investissement immobilier hors de France n’est en général pas soumis aux prélèvements sociaux. Je dis en général car cela dépend de la convention fiscale particulière que chaque pays a signé avec la France. C’est le cas avec les Etats-Unis mais également de nombreux pays européens plus proches comme l’Allemagne.

Sachant que les prélèvements sociaux sont de 17,2%, l’économie est de 1720€ pour 10,000€ de loyers. C’est une économie très conséquente. D’ailleurs de plus en plus de SCPI en font un argument commercial pour inciter les épargnants à souscrire des parts de SCPI investis hors de France pour réduire ses impôts. A tel point que cette mesure pourrait bien faire débat auprès de nos députés en mal de recettes fiscales

4. Le Plan Epargne Retraite, alias l’arme fatale

Si je ne devais citer qu’un seul dispositif pour réduire ses impôts, ce serait le Plan Epargne Retraite (PER). J’ai ouvert un PER dès 2020 et j’ai constamment alimenté mon plan au maximum des plafonds disponibles.

Pourquoi? La liste des raisons et des subtilités du PER sont vastes et ont fait l’objet de cet excellent livre d’un ingénieur patrimonial que j’ai acheté et que je recommande. Le PER est une enveloppe capitalisante sans frottement fiscal pendant la détention.
Surtout, le PER est excellent dans mon cas car je peux déduire mes versements de mes revenus et économiser ainsi 30% du montant de mes versements. (ma tranche marginale d’imposition). Certes, il y aura une imposition à la sortie mais d’après mes calculs, même si je reste dans une TMI à 30%, l’opération est très intéressante. De plus, cet argent peut être transmis à mon conjoint à mon décès sans droits de succession

Attention toutefois, la puissance du PER dépend du profil. Une personne peu imposée n’aurait que peu d’intérêt à souscrire un PER. A l’inverse, j’ai une cliente dont la TMI est de 45% pour qui j’ai ouvert un PER pour réduire ses impôts. Dans ce cas, le PER devient carrément un bazooka fiscal ! Surtout lorsque l’on optimise les plafonds de son PER
Gardez en tête que l’argent reste bloqué jusqu’à votre retraite, sauf cas particulier !

5. Les dons aux associations

Sur le haut du podium, un dispositif aussi utile que nécessaire. Chaque année, je suis très heureux de pouvoir donner à des associations et réduire mes impôts. Je fais en sorte de bénéficier de l’abattement mis en place. Les donateurs peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt à hauteur de 75 % de leurs dons (dans la limite de 1000 € par an) aux associations d’aide aux personnes en difficulté et aux associations de lutte contre les violences faites aux femmes et les violences domestiques.

Au-delà de 1,000€, la réduction d’impôt est de 66% et cela dans la limite de 20% du revenu imposable. Il y a donc de la marge, même pour des dons conséquents !

Pour en bénéficier, il ne faut pas oublier de déclarer ces dons lors de votre déclaration d’impôts car le report n’est pas automatique!
Je cite l’excellent site Corrigetonimpot sur le sujet
– Case 7UD : les sommes versées aux organismes d’aide aux personnes en difficultés. La réduction calculée sera de 75%. Bien entendu, il faut mettre 1000 € maximum qui est le plafond pour le taux de 75%
– Case 7UF : les dons versés à tous les autres organismes ainsi que la partie qui dépasse 1000 € de la case précédente. Le montant de cette case vous apportera la réduction d’impôt de 66%.

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Capital Humain et Capital Financier : La Stratégie d’Investissement pour Remplacer votre Actif le Plus Précieux

Sur ce blog, je parle essentiellement des meilleures façons d’investir.

Il existe des stratégies innombrables pour investir et une vaste littérature sur le sujet que je ne me lasse pas de consulter*

Mais avant de se poser la question pratique de savoir dans quoi investir, il est une question qui est souvent oubliée. Pourquoi investir ? Quel est le but ?

Il existe de multiples raisons d’investir. Vous avez sans doute les vôtres également. Nous allons parler de ma raison préférée et souvent méconnue : investir revient à remplacer son capital humain par un capital financier.

Définition : Qu’est-ce que le Capital Humain et pourquoi est-il votre richesse ?

Bonne nouvelle ! Notre richesse ne se limite pas à la taille de notre compte en banque. Nous sommes riches de nos savoirs, de nos compétences, de notre capacité à réfléchir et bien d’autres choses ! Mes enfants sont pauvres monétairement mais riches de leur avenir !

Le capital humain est une théorie économique développée notamment par Gary S. Becker (1930-2014), prix Nobel d’économie en 1992, principalement dans son livre Human Capital publié en 1964. Selon Becker, chaque individu dispose d’un capital propre représenté par ses connaissances et compétences, qui détermine sa productivité et sa valeur sur le marché du travail, matérialisée par les salaires qu’il peut obtenir de ses employeurs.

Le Déclin du Capital Humain : Calcul de la Valeur Actuelle Nette (VAN)

La mauvaise nouvelle, c’est que le capital humain a tendance à décroitre dans le temps. Principalement parce qu’il est limité dans le temps par la durée de la carrière professionnelle.

Faisons un calcul pour illustrer cela. Nous allons utiliser le concept de Valeur Actuelle Nette (VAN). La VAN représente la somme de tous les revenus futurs (salaires) que la personne est censée percevoir, ramenée à la valeur d’aujourd’hui en utilisant un taux d’actualisation (qui reflète généralement le coût d’opportunité ou le risque.

Imaginons une personne qui a une carrière de 40 ans, un revenu annuel constant de 50,000 €. Nous appliquons un taux d’actualisation de 3% qui correspond au fait qu’un euro demain vaut moins qu’un euro aujourd’hui.

En année 0, la VAN est de $1,170,620 €. C’est la valeur actualisée de son revenu futur total aujourd’hui. Chaque année passée, il reste moins d’années pour percevoir ce revenu. Par conséquent, la VAN de son Capital Humain diminue mathématiquement jusqu’à atteindre 0 à la retraite (Année 40).

Double mauvaise nouvelle. L’espérance de vie s’étant allongée depuis 150 ans, il est nécessaire d’avoir des revenus alternatifs pendant la période de non activité professionnelle. Nous allons voir que la solution est de progressivement substituer son capital humain par un capital financier.


Comment Substituer le Capital Humain par le Capital Financier (Le Point de Bascule)

La planification financière personnelle n’est rien d’autre que la mise en place d’une stratégie pour que le Capital Financier prenne le relais du Capital Humain déclinant.

Imaginons que cette même personne économise tous les ans 15% de ses revenus (soit 7,500€) et les investit avec une performance moyenne de 6% par an.

Au bout de 40 ans, le Capital Financier atteindra 1,160,751€, un montant équivalent au Capital Humain 40 ans auparavant. Cette personne a pu remplacer intégralement son Capital Humain par un Capital Financier.

Ce graphique représente l’évolution sur la période de 40 ans.

Graphique croisement Capital Humain et Capital Financier

Nous observons que les courbes se croisent. La valeur du Capital Financier finit par dépasser la valeur restante du Capital Humain.

Dans cet exemple, le Capital Humain restant passe sous la barre des 500,000 € au bout de 29 ans. L’année 30, le Capital Financier atteint 592,936 € et dépasse le Capital Humain restant 462,631 €.

À partir de ce Point de Bascule, la plus grande richesse n’est plus la capacité à travailler (Capital Humain), mais l’argent qui travailles pour toi (Capital Financier)

Conclusion : Atteindre l’Indépendance Financière par l’Investissement

Le Capital Humain est notre principal actif mais c’est un actif qui s’épuise. La seule façon de gérer ce risque est de convertir méthodiquement une partie de son flux de revenu annuel en un stock de Capital Financier croissant. C’est le fondement de l’indépendance et de la sécurité financière à long terme.

*Récemment, j’ai lu 2 livres (en anglais) de Nick Maggiulli que je vous recommande
Just keep buying: pourquoi la meilleure stratégie est d’investir régulièrement dans des actifs 
The wealth ladder: une étude des 6 niveaux de richesses et des stratégies pour passer au niveau suivant

Ne faites pas l’erreur d’acheter des actions individuelles

J’ai commencé à investir à 16 ans et j’ai eu le temps de faire toutes les erreurs possibles et imaginables. L’une d’elles a été d’investir directement dans des entreprises cotées en bourse.
Je vois cette erreur chez de nombreuses personnes autour de moi et j’espère que cette vidéo va remettre en question vos croyances.
Car oui, sélectionner soi-même ses actions, cela peut être plus dangereux que vous ne l’imaginez ! 

  1. Le risque de perte de capital
    • Beaucoup d’investisseurs ont entre 4 et 10 actions en portefeuille
    • C’est une différence majeure avec quelqu’un qui investit dans un indice diversifié de 1600 entreprises comme l’indice MSCI world
    • En effet, une entreprise peut faire faillite. Rappelez-vous Kodak, Enron, Lehman Brothers
    • Les entreprises sont mortelles, je l’ai expérimenté personnellement en investissant dans une entreprise qui avait en fait truqué ses comptes…
    • Une entreprise peut aussi subir une perte catastrophique sans faire faillite : Orpea ou plus récemment Worldline dont le cours a été divisé par 20 ! 
    • Il est vrai que les entreprises peuvent à l’inverse avoir des performances exceptionnelles. Dans un portefeuille, les winners peuvent ainsi compenser les losers. Mais en général ce n’est pas le cas et nous allons voir pourquoi
  1. Le risque de sous-performance
    • À présent vous vous dites peut-être que vous avez investi sur des valeurs sûres comme LVMH ou Total et que le risque de faillite est faible. Je vous l’accorde.. Même si tout est possible en bourse.
      • Quelles sont vos chances d’avoir choisi un “winner”? Faibles. Selon une étude publiée par Vanguard en 2024 sur les 3000 plus grandes sociétés américaines, moins de 20% des sociétés ont battu leur indice. Soit moins d’une chance sur 5. De plus près de la moitié des sociétés ont eu une performance négative soit une chance sur 2 de perdre de l’argent alors que le marché avait fait 11.5% par an !
      • Certaines études indiquent qu’il faudrait détenir au moins 100 actions pour réduire significativement le risque individuel d’une entreprise.
  • Certaines études indiquent qu’il faudrait détenir au moins 100 actions pour réduire significativement le risque individuel d’une entreprise.

En résumé, vos chances, mes chances de choisir un winner sont faibles !
Sauf à choisir un grand nombre d’actions dans son portefeuille.
Comme disait Jack Bogle, ne cherchez pas l’aiguille dans la botte de foin, achetez la botte de foin !

J’applique cette stratégie à mon portefeuille ! Et je la recommande à mes proches et à clients. L’un deux avait la majorité de son portefeuille sur une action qui était l’entreprise ou il avait travaillé. Il a ainsi vendu la totalité d’une ligne d’actions qui a perdu 35% depuis la vente et l’a réinvesti dans un portefeuille en hausse de 16% depuis le début de l’année ! Tant mieux pour lui, il a réduit son risque tout en améliorant sa performance !

Faut-il investir sur l’or?

L’or brille en ce moment, faut-il céder à la folie acheteuse ?

Dans cet article, je vous explique ce que je pense de l’investissement dans l’or, ses avantages ainsi que ses inconvénients.

1-Qu’arrive-t-il à l’or en ce moment ?

L’or vient de battre des records historiques
Depuis le début de l’année, l’or progresse de plus de 50% (en dollar)

À mon avis, l’or est entré en phase mania spéculative depuis septembre. Une mania se caractérise par plusieurs critères :
– Mon entourage me parle de plus en plus de l’or
– Les articles sur l’or sont de plus en plus nombreux et relatent des achats massifs de particuliers, depuis l’été.
– Les encours des ETC (Exchange Traded Commodities) sur l’or, ces produits cotés en Bourse, explosent sous le double effet de la flambée de l’or et de la collecte. Selon BlackRock, elle a atteint 62,3 milliards d’euros cette année, contre 3,1 milliards l’an dernier et le précédent record de 45,6 milliards d’euros en 2020, en pleine crise sanitaire.
– La hausse de l’or s’accélère et devient parabolique depuis fin aout 2025
– L’argent est également en hausse parabolique. Dans les phases spéculatives, l’argent tend à amplifier la hausse de l’or.

Il existe une histoire « justifiant » ces achats d’or: l’incertitude économique, géopolitique mais également la baisse du dollar et des monnaies fiduciaires en général. Cette histoire n’est pas nouvelle, elle a alimenté la précédente bulle

2. Faut-il acheter de l’or maintenant ?

La thèse d’investissement est d’autant plus séduisante pour l’investisseur que la hausse actuelle donne raison à tous les acheteurs. Il faut alors s’attacher au mas, comme Ulysse, pour ne pas succomber au chant des sirènes.

Dans ce contexte, il est bien entendu très risqué de rentrer sur ces niveaux ! L’or peut baisser. C’est un actif volatil et sensible à la spéculation. La hausse peut tout à fait se poursuivre, elle deviendra de plus en plus fragile au fur et à mesure que les acheteurs se positionneront. Toutefois une première correction a eu lieu depuis le plus haut atteint à 4359$ le 20 octobre.

Pourtant un investisseur qui a investi depuis 5 ans dans l’or aurait battu un investisseur dans un ETF MSCI World, dividendes réinvestis.

Sommes-nous entrés dans un nouveau monde ou l’or deviendrait incontournable ? Je ne le crois et il me suffit de comparer ces performances non pas depuis 2020, mais depuis 2009.

Et plus on remonte dans le temps, plus l’écart de performance est important. Entre 1975 et 2025 (50 ans), les actions (en noir) on fait x 324 contre x 28 pour l’or.

En rythme annualisé sur cette période, les actions auraient fait 12,2% contre 6,9% pour l’or.
Dans ces conditions, l’or est-il pertinent ?

3. L’or est-il utile dans un portefeuille ?

Personnellement, j’investis dans des actifs qui produisent des revenus comme des entreprises ou de l’immobilier. Je pourrais investir dans une ferme également. L’or fait partie des actifs dits improductifs comme les matières premières ou encore le bitcoin. Il ne rapporte rien.
Pourtant j’ai détenu de l’or jusqu’en mars 2020, date à laquelle j’ai vendu tout mon or pour acheter des actions en solde lors du krack covid. Et depuis je n’ai jamais racheté d’or.

La raison pour laquelle j’ai détenu de l’or à l’époque est que l’or est peu corrélé avec les actions. StateStreet a réalisé une analyse de 2005 à 2025 qui a révélé que l’ajout d’une petite allocation en or (de 2 % à 10 %) à un portefeuille augmentait le rendement tout en diminuant la volatilité et la perte maximale.

Il faut reconnaitre que l’or peut connaitre des périodes de forte hausse. En ce moment, l’or monte avec les actions alors que traditionnellement, les tendances s’opposent. Il se passe autre chose et un élément qui semble avoir mis le feu aux poudres est la baisse du dollar.
Derrière, c’est l’attitude des banques centrales qui a profondément bouleversé le marché. Depuis 10 ans, elles remplacent une partie de leurs réserves en bons du trésor américain par de l’or ! Les particuliers qui achètent en masse depuis cet été ne font qu’accentuer la pression à la hausse.

Est-ce que cette fois, l’histoire est différente ? Je ne crois pas. Certes le dollar a perdu beaucoup de son aura, mais l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs. Avoir un peu d’or dans son allocation peut réduire la volatilité. Logiquement, au détriment de la performance à long terme, même si l’or est capable de sur-performer sur certaines périodes ! Si j’avais dû investir dans l’or, cela aurait été en octobre 2023. Non parce que j’avais une boule de cristal. Mais parce qu’il n’était plus à la mode.
À ce moment, j’écrivais dans mon reporting

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Bons investissements !

Comment investir avec Méthode !

La première question que je reçois de mes clients c’est : Où investir ? Malheureusement, ce n’est pas la bonne question à se poser en premier. La première question c’est pourquoi ? 

Où investir, c’est la dernière des 4 questions à se poser pour investir avec Méthode 

Si vous voulez découvrir cette méthode pour prendre en main vos investissements, cette vidéo est faite pour vous

1. Définir ses objectifs

C’est la première question à se poser : pourquoi voulez-vous investir ?

  • Préparer votre retraite ?
  • Anticiper une retraite plus tôt ?
  • Financer les études de vos enfants ?
  • Acheter une résidence principale/  secondaire ?
  • Transmettre un capital à vos proches ?

Les objectifs peuvent être multiples, mais ils sont la clé pour bâtir votre plan. C’est en fonction d’eux que vous définirez la stratégie adaptée.

👉 Préparer sa retraite à 40 ans, par exemple, implique une approche bien différente de celle qu’on adopterait pour financer une résidence secondaire dans 5 ans.
Faites une liste de vos objectifs, sans vous limiter dans un premier temps. Vous verrez ensuite que vous pourrez financer.

Hier, j’ai déjeuné avec un ami qui commençait à s’intéresser à l’investissement. Comme beaucoup de débutants, il avait déjà comparé des courtiers en ligne, regardé des vidéos YouTube… et il est venu me demander mon avis sur ses recherches.

En l’écoutant, j’ai réalisé à quel point il est facile, quand on se lance, de partir un peu dans tous les sens. Le manque de connaissance peut mener à des décisions coûteuses, et surtout… on ne sait pas ce qu’on ne sait pas.

Par exemple, mon ami voulait investir dans des actions américaines via un courtier américain. Sur le papier, ça semblait logique. Mais en réalité, cela l’aurait exposé à une fiscalité bien plus lourde que s’il avait utilisé un plan épargne (PEA) ou une assurance vie.

Ce qu’il lui manquait ? Une approche structurée. Car investir, ce n’est pas seulement choisir un courtier ou une action « à la mode », c’est avant tout mettre en place une stratégie.

Abordons la 2e étape .

2. Analyser sa situation

Avant de tracer le chemin, il faut savoir d’où l’on part. L’analyse de votre situation est primordiale et repose sur deux volets :

• Le patrimoine actuel : vos actifs (comptes bancaires, assurance vie, PEA, immobilier, crypto, etc.) et vos dettes (crédit immobilier, crédit conso…). La différence donne votre patrimoine net.

• Les flux financiers : vos revenus, vos dépenses et donc votre capacité d’épargne.

Ces chiffres, même s’ils semblent basiques, sont la base d’une projection réaliste.
👉 Mon conseil : utiliser l’outil le plus adapté. Un simple tableau excel ou papier suffit. Des applications existent également qui vous proposent d’automatiser tout ou partie de ce travail.

3. Définir une stratégie

Une fois vos objectifs et votre situation clarifiés, il est temps de construire le plan. Celui-ci dépendra de 4 facteurs

• De votre horizon d’investissement (court, moyen, long terme).

• Du rendement attendu et du risque accepté.

• De vos besoins de liquidité (pouvoir récupérer l’argent facilement ou non).

• De la fiscalité : chaque enveloppe (PEA, assurance vie, PER, immobilier…) a ses avantages et ses limites.

Attention aux idées reçues. L’assurance vie est le produit préféré des Français, mais ce n’est pas toujours la meilleure option ! Par exemple, un Plan Epargne Actions (PEA) peut s’avérer bien plus intéressant dans certains cas, j’ai fait une vidéo de comparaison ici
PEA ou Assurance-vie ?

Trop souvent, je rencontre des personnes qui subissent une fiscalité lourde simplement parce que leurs investissements n’ont pas été optimisés.


👉 Mon conseil : vous ne savez pas ce que vous ne savez pas. Demander conseil auprès d’un professionnel indépendant ou formez vous 

4. Passer à l’action (et rester vigilant)

C’est seulement après ces étapes que l’on choisit les supports, les intermédiaires et les plateformes.


👉 Trois points de vigilance à garder en tête.

1. La qualité du conseil : méfiez-vous des vendeurs de produits qui placent leur intérêt avant le vôtre.

2. Les frais : certains produits coûtent 10 fois plus cher que d’autres. Et ces écarts pèsent lourd sur le long terme.

3. Le suivi : un investissement doit être suivi dans le temps. Une sous-performance persistante peut être le signe que le produit n’est pas adapté.

En conclusion

L’investissement n’est pas une course, c’est un chemin. En définissant clairement vos objectifs, en analysant votre point de départ, en bâtissant une stratégie adaptée et en passant à l’action de façon réfléchie, vous augmentez vos chances de succès.

👉 Et vous, avez-vous déjà pris le temps de clarifier vos vrais objectifs financiers avant de vous lancer ?

Bilan 2024 – Mon argent travaille plus dur que moi

L’année 2024 aura commencé sans grandes attentes de ma part, après les bonnes performances de 2023. Mais les résultats auront été surprenants avec une forte hausse des bourses mondiales, permettant des progressions entre 23% et 28% de la part actions de mon patrimoine.
Ce niveau de hausse est exceptionnel et sur le long terme, le rendement moyen de la bourse est autour de 10%.
Ce qui me fascine, c’est que cet argent travaille plus dur que moi. L’augmentation de mon patrimoine est supérieure à mon salaire. Dis autrement, si je ne travaillais pas, mon patrimoine augmenterais quand même, après toutes les dépenses payées. Et pas seulement cette année, c’est le cas sur la moyenne des 5 dernières années.
Tout ces euros sont mis au travail, ils ne dorment pas sur un compte en banque ou dans un coffre.
Et cette année, j’ai commencé à voir les fruits concrets. J’ai vendu des actions pour financer l’achat de la nouvelle voiture familiale.

Grâce à une performance boursière exceptionnelle, le patrimoine net a progressé de 13%

Principalement grâce à la performance de la part actions, les marchés ayant eu une année record alors que l’immobilier n’augmente plus en France.

Mes PEA et PER ont ainsi progressé entre 23% et 28%.
Les PEA sont au plafond mais j’ai continué à les versements sur mon Plan d’Épargne Retraite (PER), ce qui m’a permis de générer une réduction d’impôt de 6,000€ pour 2024

Les bonnes performances de la bourse m’ont permis de financer l’achat d’une nouvelle voiture

Grâce aux résultats financiers positifs de l’année, j’ai pu remplacer notre VW Caddy, qui avait plus de 180,000 km. Ce modèle très économique nous a permis d’investir au lieu de payer très cher une LOA
Nous avons opté pour un confortable Citroën SpaceTourer, idéal pour les déplacements en famille et toute la famille est ravie.

Une nouvelle voiture, financée par les investissements en bourse !.

Côté immobilier, j’ai vendu une maison aux USA

C’était une bonne opportunité. Suite au départ du locataire, j’ai décidé de vendre une de mes maisons aux États-Unis. Une opportunité idéale même car un bien se vend généralement mieux vide qu’occupé.

La mise en vente a été effectuée le 15 novembre. Grâce à une stratégie de vente efficace, la maison a été vendue très rapidement. J’ai reçu l’argent de la vente sur mon compte le 20 décembre, soit en un peu plus d’un mois. Ce qui est assez incroyable si on compare avec les délais habituellement constatés en France.

Il me reste désormais une maison aux USA.

Mes investissements immobiliers en France vont souffrir de la nouvelle loi de finances mais continuent en attendant à s’auto-financer

Mes locations meublées non professionnelles (LMNP) à Bordeaux ont bien fonctionné avec très peu de vacance locative et aucun impayé.
J’ai subi un dégât des eaux dû à des malfaçons sur la façade, nécessitant des relances régulières auprès du syndic par moi-même et l’agence de location.

Voici les Résultats financiers en 2024 (vs 2023)
– Revenus : 41,773€ (vs 39,966€)
– Charges : 12,146€ (vs 12,537€), hors coût du crédit, intérêts et assurance emprunteur
– Remboursement crédit : 27,860€ (vs 24,548€ ), dont 627€ (vs 601€) d’assurance emprunteur, 4121€ (vs 4,329€) d’intérêts, soit 23,111 (19,618€) de remboursement de capital
– Cash Flow net : 1,767€ (vs 2,880€)
– Enrichissement : 24,878 (vs 22,498€) soit 2,073€/mois (vs 1,874€)

Objectifs pour 2025

1. Investissements

1.1) Vendre si possible ma dernière maison aux USA, si le locataire part.

1.2) Commencer les retraits de mon Plan Epargne Entreprise : prévu pour juin 2025, ayant atteint 5 ans de détention. Cette enveloppe n’est malheureusement pas très performante mais il reste toutefois plus intéressant de bloquer les sommes reçues 5 ans pour éviter l’imposition

1.3) Continuer à alimenter mon PER

1.4) Ouvrir un PEA-PME pour prendre date et diversifier les investissements.

2. Lancer mon activité de Conseiller en Gestion de Patrimoine

Après le passage de la certification AMF, je vais pouvoir lancer une activité de Conseiller en Gestion de Patrimoine et proposer des accompagnements personnalisés !

Je vais pouvoir proposer le service que j’aurais voulu avoir lorsque j’ai commencé à investir: des conseils honnêtes, une vision expérimentée de l’investissement et une marche à suivre précise !

PORTEFEUILLE – A fin 2024

  • 10ᵉ année de reporting de mon portefeuille (mensuel depuis juin 2014)
  • Performance du patrimoine financier
    Le PEA n°1 cumule +277% de performance depuis sa création en 2014 (en bleu ci-dessous), et un TRI annuel de 14%. Le PEA n°2 a lui un TRI annuel de 19%, ayant commencé à être investi depuis mars 2020 en plein krach boursier COVID.
    Le PER a un TRI de 14% seulement, ayant été investi surtout depuis 2021. Ce TRI est calculé sans l’avantage fiscal. En incluant l’avantage fiscal, le TRI est de 26%. Le TRI réel ne sera connu qu’à la sortie et sera donc entre les deux.

Commentaires

  • Bourse : je détiens 2 PEA avec mon épouse
  • PER Linxea : Pas d’opération ce mois-ci
  • Plan d’Epargne Entreprise. Si vous voulez en savoir plus sur le PEE, lisez cet article
  • Une assurance-vie Nalo investie à horizon 2030 pour les études de mes enfants avec un versement mensuel régulier
  • Assurance-vie Linxea Spirit 2 : Je détiens un contrat d’assurance-vie en gestion autonome chez Linxea. J’ai opté pour le Spirit 2 qui permet d’investir en ETF pour seulement 0.5% de frais de gestion tout compris + 0.1% de frais d’achat/vente.
  • Ramify : Je détiens un PER et une AV chez Ramify avec des frais de gestion pilotée de seulement 1,3%. Si Ramify vous intéresse, voici un lien pour bénéficier en plus de 3 mois de frais de gestion offert.
    Ramify propose également des SCPI et du Private Equity, toujours avec une interface en ligne super rapide
  • Immobilier USA : Je suis propriétaire d’une maison en Alabama, après avoir détenu jusqu’à 7 maisons J’ai réalisé la vente de 2 maisons en 2020 et la vente d’une maison en 2023 et en 2024. Découvrez comment j’ai acheté 4 maisons aux USA après la crise des subprimes
  • Immobilier France : Je détiens depuis 2021 2 appartements à Bordeaux que j’ exploite en LMNP Ces achats ont été financés essentiellement à crédit, ils sont donc comptabilisés pour l’instant à un montant minime dans mon patrimoine net.
  • Liquidités :
    • Un livret A
    • 50,000 € investi sur le contrat de prêt avec Homes of England. Il s’agit d’un contrat de prêt court terme (6 mois) à 10% avec la société Homes of England.
  • L’or:  Je détiens un peu d’or via le site goldmoney.com.

10 ans de reporting : résultats ?

Il y a 10 ans, je publiais ces conseils pour investir à long terme et appliquant ce que je disais, je mettais en place un reporting public de mon Plan Épargne Actions (PEA) 10 ans plus tard, c’est l’heure du bilan.

  • Quelle a été ma stratégie ?
  • Quels sont mes résultats ?
  • Quelles ont été mes erreurs ?
  • Quelles sont les prochaines étapes ?

Quelle a été ma stratégie ?

J’ai appliqué la stratégie décrite il y a 10 ans à une exception près.

  • J’ai investi à long terme, en alimentant régulièrement mon PEA sans retirer de sommes d’argent. Cet investissement doit en effet permettre de produire un revenu complémentaire si nécessaire, et au plus tard à ma retraite
  • J’ai acheté au début des actions en direct puis progressivement de plus en plus des ETF représentant l’économie mondiale: USA, Europe, Japon. J’ai progressivement mis un terme à mes précédents essais de stock picking qui n’avaient pas toujours été très performants sur la durée en plus d’être très consommateur de temps. 
  • J’ai investi dans le cadre fiscal avantageux du PEA, évitant en plus les frais de l’assurance-vie
  • J’ai dérogé a un principe: je n’ai pas oublié les cours de bourse. En fait j’ai cherché à investir dans les creux ce qui a pu être pénalisant parfois mais qui m’a permis de faire all-in sur les plus bas du Covid en mars 2020
  • Depuis mars 2020, mon PEA étant au plafond, je n’ai plus eu besoin de mon PEA sauf pour gérer les changements de politique des émetteurs. J’ai ainsi du remplacer certains ETF soit parce qu’ils perdaient leur éligibilité au PEA, soit parce que les frais avaient augmenté. Ce n’était donc pas totalement passif !

Quels sont les résultats au bout de 10 ans ?

J’ai démarré mon PEA en juin 2024 avec 1,750€. 10 ans plus tard, mon PEA a une valorisation de 301,685€. Au total j’ai versé sur la période 150,000€ soit le plafond de versement. J’ai principalement investi en mars 2020 (44,843€) puis en 2017 (40,220€).

Ayant atteint le plafond en mars 2020, j’ai ensuite arrêté d’alimenter le PEA qui s’est contenté de composer les intérêts. Il est ainsi passé d’une valeur de 203,244€ fin 2020 à 301,685€ fin mai 2024.

La performance est de 244% sur la période soit un TRI annuel de 12.5%. La période a été très favorable pour les actions, en particulier pour les actions américaines du SP 500.
Entre juin 2014 et mai 2024, le SP 500 a ainsi progressé de 218% soit un rendement annualisé de 12.4%.

S&P 500 Return Calculator, with Dividend Reinvestment (dqydj.com)

Clairement, nous sommes au-dessus des moyennes historiques. J’en avais parlé dans cet article : la performance historique du SP500 a été d’environ 11%.


Quelles ont été mes erreurs? 

Le stock-picking : Si le stock-picking aura été favorable sur mon PEA, il a été défavorable sur mon CTO. J’ai fini par apprendre de mes erreurs et accepter de passer sur la gestion passive. Ironie de l’histoire, je renoue avec ma toute première stratégie d’investissement. À 16 ans, la première action que j’ai achetée était un fond indiciel CAC 40. Les résultats de ce changement de stratégie ont été spectaculaires : 

  • Moins de temps passé. Plus besoin d’analyser des sociétés et de chercher des opportunités d’investissements
  • Moins de stress. Une action peut aller à 0, j’en ai fait l’expérience. Mais pas un indice diversifié sur plusieurs centaines ou milliers d’entreprises
  • Plus de performance. J’ai profité des excellentes performances des marchés depuis 10 ans alors qu’il m’aurait été très difficile d’atteindre la même performance en choisissant moi-même mes actions.

Le timing : la peur du krach peut vous empêcher d’investir. J’ai investi régulièrement, mais j’aurais sans doute pu investir plus vite et plus tôt. C’est finalement le COVID qui m’a convaincu de solder mes positions d’or et d’argent pour faire all-in. Sur le moment, j’ai souvent l’impression que le marché est cher / au plus haut. Mais rétrospectivement, la bourse monte à long terme.

Prochaines étapes

Un PEA de 300,000 € permet de générer une rente de 1,000€ par mois au taux de 4%. J’ai donc le choix de commencer à retirer régulièrement cette somme. Ou alors de faire grossir mon PEA. Pour l’instant, je n’ai pas besoin de ce revenu. Je choisis donc de capitaliser.
Si j’attends l’âge de la retraite dans 20 ans (j’aurais 65 ans), mon PEA pourrait atteindre 1,2M€ sous réserve que la bourse délivre un retour de 7% par an soit une rente de 4,000€ par mois au taux de 4%. Cela représentera un complément de revenu bienvenu !

Il n’est donc pas très compliqué de mettre en place cette stratégie si vous avez les moyens de mettre régulièrement de l’argent de côté. Voici le rappel des principes écrits il y a 10 ans et qui seront, je pense, toujours valides à l’avenir.

PORTEFEUILLE – Mai 2024

  • 10ᵉ année de reporting de mon portefeuille (mensuel depuis juin 2014)
  • Performance du patrimoine financier par enveloppe : l’année boursière poursuit sa forte hause : déjà 12 à 13 % de hausse depuis janvier.
    Le PEA n°1 cumule +243% de performance depuis sa création en 2014 (en bleu ci-dessous), et un TRI annuel de 12%. Le PEA n°2 a lui un TRI annuel de 15%, ayant commencé à être investi depuis mars 2020 en plein krach boursier COVID.
    Le PER a un TRI de 8% seulement, ayant été investi surtout depuis 2021. Ce TRI est calculé sans l’avantage fiscal. En incluant l’avantage fiscal, le TRI est de 20%. Le TRI réel ne sera connu qu’à la sortie et sera donc entre les deux.

Commentaires

  • Bourse : je détiens 2 PEA avec mon épouse
  • PER Linxea : Pas d’opération ce mois-ci
  • Plan d’Epargne Entreprise. Si vous voulez en savoir plus sur le PEE, lisez cet article
  • Une assurance-vie Nalo investie à horizon 2030 pour les études de mes enfants avec un versement mensuel régulier
  • Assurance-vie Linxea Spirit 2 : Je détiens un contrat d’assurance-vie en gestion autonome chez Linxea. J’ai opté pour le Spirit 2 qui permet d’investir en ETF pour seulement 0.5% de frais de gestion tout compris + 0.1% de frais d’achat/vente.
  • Ramify : Je détiens un PER et une AV chez Ramify avec des frais de gestion pilotée de seulement 1,3%. Si Ramify vous intéresse, voici un lien pour bénéficier en plus de 3 mois de frais de gestion offert.
    Ramify propose également des SCPI et du Private Equity, toujours avec une interface en ligne super rapide


Fonds Euros Boostés: opportunité ou piège ?

Les fonds euros boostés fleurissent en ce moment. Ce qui parait d’autant plus étonnant qu’il y a seulement un an, les assureurs avaient enterré le fond euro et misaient tous sur les unités de compte.  

Selon Moneyvox, c’est même LA bonne technique pour attirer les épargnants.

Promettre des taux boostés dans leurs contrats d’assurance-vie, sous conditions de versements.

En effet, en mars, l’assurance-vie a fait une collecte record à 3.5 milliards d’euros, la plus élevée depuis 10 ans.

Les épargnants ont-ils raison ? ou bien est-ce un piège ?

  1. La hausse de la rémunération est une bonne nouvelle 
    1. Les fonds euros avaient atteint des taux si bas qu’il n’était plus intéressant d’y investir. Il était même plus intéressant d’investir sur le livret A pourtant beaucoup plus liquide
    2. Les bonus proposés sont en général de 2% en plus de la rémunération du fonds euros, ce qui revient à une hausse de +40%
    3. Meilleur Taux propose un fonds boosté à 4.6%, Linxea et Fortuneo proposent des fonds boostés à 4.5%
  1. Les limites de ces offres : 
    1. Ces offres sont soumises à conditions : lisez bien les astérisques ! On retrouve par exemple la part d’unités de compte requise, le montant de versement minimum, le rendement servi sur les fonds euros l’année dernière, ou encore les dates de versements. 
    2. L’avantage du fonds boosté est à court terme. À la fin de la période de boost, vous revenez à un taux plus faible. Et à ce moment, vous ne pouvez pas sortir sans rachat, car l’assurance-vie n’est pas transférable à un autre assureur.
    3. C’est la différence avec les livrets boostés ou vous pouvez facilement transférer de l’argent. Dans l’assurance-vie, vous perdez l’avantage fiscal. Sauf à avoir plusieurs assurances-vie ouvertes depuis plus de 8 ans. 
    4. Cela peut donc être intéressant, mais vous devrez payer des impôts sur vos plus-values, ce qui réduit l’intérêt de l’opération
  1. Mais cette hausse doit-elle changer votre allocation ?
    1. Le fonds euros est liquide, garanti et permet de placer de l’épargne court terme. Toutefois, le taux n’est pas garanti. Les promesses de fonds boostés à 4,5% dépendent de la performance du fond euro, auquel s’ajoutera le boost de 2%.
    2. Mais même avec un boost, il n’est pas performant à long terme. Avec la bourse, il est possible d’avoir des rendements de 8% par an en moyenne (et même plus selon les périodes : mes PEA affichent +12% par an depuis 10 ans et +14% de rendement annuel par an depuis 4 ans).
    3. Un jeune actif avec un horizon long terme n’a pas intérêt à avoir beaucoup de fonds euros sauf s’il a un projet court terme comme l’achat de la résidence principale. À l’inverse, une personne vivant de ses rentes devrait disposer de 1 à 2 années de dépenses en cash ou fonds euros pour se prémunir contre la volatilité des marchés.
      À titre personnel, je n’ai que 0.03% de mon patrimoine en assurance-vie. Je suis actif, je dépense moins que mes revenus et mes projets sont à long terme.

Chaque euro que vous laissez sur un fond euros alors qu’il pourrait être investi à long terme à un taux supérieur est un coût bien plus élevé que le gain de ce boost.  La différence à l’échelle d’une vie est énorme. Un livret A au plafond au taux de 3% se valoriserait à 100K€ sur 50 ans contre 1M€ sur un PEA investi en actions à 8%.

Alors oui le risque est différent, mais in fine, c’est bien votre choix d’allocation qui peut vous permettre vos objectifs financiers bien plus que le boost de votre fonds euros.

En fait, je passe peu de temps à optimiser mon épargne court terme et surtout du temps à optimiser mes investissements long terme qui eux font la différence.

Intéressement et Participation : faut-il investir sur le PEE ou le PERCO?

Vous avez peut-être reçu un avis vous invitant à investir votre Intéressement et/ou votre Participation. J’ai fait une vidéo pour vous aider à faire les bons choix.

Aujourd’hui, nous allons regarder plus en détail l’intérêt d’investir sur son PEE ou PERCO. Quelle est l’enveloppe la plus intéressante ?

A priori, c’est facile. Sur le PEE les sommes sont disponibles plus rapidement alors qu’il faut attendre la retraite pour débloquer son PERCO. Mais nous allons voir un cas plus compliqué ou l’entreprise ne verse d’abondement que si vous investissez dans votre PERCO.

1- Votre PEE / PERCO est-il performant ?

L’intérêt d’investir sur le PEE / PERCO est fiscal. 

En effet, les sommes investies sur un PEE ne sont pas imposables à l’impôt sur le revenu et ne supportent pas de charges sociales. Elles sont seulement soumises à la CSG-CRDS au taux de 9,70 %. 

Ensuite, les gains réalisés lors de la sortie sont également exonérés d’impôt, mais supportent les prélèvements sociaux au taux de 17,2 %.

En échange, vous acceptez de bloquer les sommes. Pendant 5 ans sur le PEE et jusqu’à la retraite pour le PERCO.

L’autre inconvénient est que le choix des supports d’investissements est parfois limité et/ou peu performant. Voici l’exemple d’un PEE réel qui n’offre que 3 supports avec des performances sur 5 ans faibles.

  • Un fond monétaire : 3,24 % sur 5 ans
  • Un fond solidaire : 5,13 % sur 5 ans
  • Un fond diversifié : 21,43 % sur 5 ans

Si je compare avec la performance de l’indice action MSCI world qui a fait 70% depuis 5 ans, l’écart est flagrant, d’autant qu’il est possible d’y investir dans le cas fiscalement avantageux du Plan Epargne Actions (PEA).

En général, j’ai tendance à penser qu’il faut donc sortir les sommes dès que possible. Plusieurs cas sont possibles, notamment un mariage, un divorce, une naissance, l’achat de votre résidence principale, mais aussi tout simplement le fait de quitter votre entreprise. 

2- Choix PEE / PERCO: Premier cas sans prise en compte de l’abondement

Vous avez en général le choix de placer votre intéressement et/ou participation sur 2 enveloppes : le PEE et le PERCO.

En général, le plus intéressant est de sortir vos fonds dès que possible. Par exemple lors d’un cas de déblocage anticipé. Et de réinvestir les sommes par exemple sur un PEA.

Et c’est là que le PEE gagne sur le PERCO dans la plupart des cas. Avec le PERCO, vous devez attendre la retraite pour libérer les sommes. Avec le PEE, c’est maximum 5 ans et parfois moins si vous bénéficiez d’un cas de déblocage anticipé.

Prenons un cas concret :

Je place 10,000€ sur un PEE et 10,000€ sur un PERCO. Au bout de 5 ans, je débloque les fonds du PEE et je les transfère sur un PEA.

Plus vous êtes éloigné de la retraite et plus le gain est important. 

Au bout de 20 ans, votre PERCO vaudrait 25,492€ contre 38,897€ pour le PEE / PEA, soit une différence de 13,405€, supérieur au capital de départ investi.
La différence tient ici essentiellement à la différence de performance retenue ici. 5% pour le PERCO et le PEE vs 8% sur le PEA. À vous de voir si votre PERCO / PEE fait mieux !

3- Choix PEE / PERCO : Est-ce que l’abondement change la donne ?

La où les choses peuvent se compliquer, c’est avec l’abondement. Certaines entreprises peuvent ainsi choisir d’abonder votre participation. C’est très intéressant ! Si les montants d’abondements sont égaux, alors votre choix entre le PEE et le PERCO peut suivre la logique précédente.

Mais parfois l’abondement peut être spécifique au PERCO et “perdu” si vous n’investissez que sur le PEE. Que faire alors ?

Prenons le cas d’une personne qui aurait reçu 3,379.90 € de participation. Un abondement est proposé par l’entreprise avec une grille en tranches et un plafond de 1,500€.

TranchesAbondement applicable au PEG et au PERCO
Montant des versements en eurosTaux applicable aux différentes tranches de versementPlafond en euros
Jusqu’à 500 euros70%350 euros
> 500 euros et < 1000 euros60%300 euros
> 1000 euros50%850 euros


Le salarié a donc plusieurs choix :

  • Choix 1. Verser sa participation de 3,379.90€ sur le PERCO et toucher 1,500€ d’abondement.
  • Choix 2. Verser sa participation de 3,379.90€ sur le PEE et ne pas toucher d’abondement.
  • Choix 3. Verser 2,700€ de sa participation sur le PERCO et toucher 1,500€ d’abondement et verser 679.9€ sur le PEE sans abondement supplémentaire. Un choix malin sur le papier, car on maximise l’abondement tout en allouant les sommes au dela du plafond sur le PEE.
  • Choix 4. Verser 1,000€ de sa participation sur le PERCO et toucher 650€ d’abondement et verser 2,379.9€ sur le PEE sans abondement supplémentaire. Dans ce cas, on ne maximise pas l’abondement, mais on utilise les tranches les plus intéressantes.

Quel est le scénario le plus intéressant ?
Nous considérerons que le PEE/PERCO rapporte 5% par an. Le salarié récupère les sommes placées sur le PEE au bout de 5 ans et les placent sur un PEA qui rapporte 8% par an. Le salarié récupère les sommes du PERCO à sa retraite dans 20 ans.

Voici les résultats au bout de 20 ans

Choix 1 : 12,440€ et c’est le moins bon des 3 choix.

Verser sa participation de 3,379.90€ sur le PERCO et toucher 1,500€ d’abondement.

Dommage, car c’est le plus évident pour une personne qui veut logiquement profiter de l’abondement. En plus l’argent est bloqué jusqu’à la retraite

Choix 2 : 13,147€. C’est mieux que le choix 1, malgré l’absence d’abondement !

Verser sa participation de 3,379.90€ sur le PEE et ne pas toucher d’abondement.

Mais c’est seulement au bout de la 19ᵉ année que ce choix s’avère le meilleur. Si vous êtes donc proche de la retraite, il pourrait donc être plus intéressant de faire le choix 1. Avantage notable : les sommes sont disponibles au bout de 5 ans !

Choix 3 : 13,351€. C’est mieux que les choix 1 et 2 !

Verser 2,700€ de sa participation sur le PERCO et toucher 1,500€ d’abondement et verser 679.9€ sur le PEE sans abondement supplémentaire. Un choix malin sur le papier, car on maximise l’abondement tout en allouant les sommes au dela du plafond sur le PEE.

Au bout de 20 ans, le salarié dispose de 10,706€ sur son PERCO et de 2,645€ sur son PEA.
Par rapport au choix 2, même si la somme est plus importante, elle est en partie bloquée pendant 20 ans sur le PERCO.

Choix 4 : 13,463€. Le meilleur choix des quatre options !

Verser 1,000€ de sa participation sur le PERCO et toucher 650€ d’abondement et verser 2,379.9€ sur le PEE sans abondement supplémentaire. Dans ce cas, on ne maximise pas l’abondement, mais on utilise les tranches les plus intéressantes.

Au bout de 20 ans, le salarié dispose de 4,206€ sur son PERCO et de 9,257€ sur son PEA.
Par rapport au choix 3, la liquidité est bien meilleure avec la majorité des sommes disponibles sur PEA.

Conclusion :

Le calcul permet de montrer que le choix le plus évident n’est pas forcément le meilleur. Cela dépend de votre situation, de votre distance par rapport à l’age de la retraite, de la performance des placements financiers dans votre PEE, PERCO, des montants d’abondements. 
Entre le choix 1, le plus évident et le choix 4, le plus optimisé, l’écart est de + de 1,000€. Répété sur 10 ans, voici un gain intéressant de 10,000€…
Mais la liquidité est un élément clé. Si vous êtes loin de la retraite, faire le choix du PEE peut être une bonne option par rapport au PERCO. D’autant que les écarts sont minimes entre les choix 2,3 et 4
.

Vous voulez de l’aide pour investir ? Prenez rendez-vous un coaching ici.


Bonus : Vous avez un PERCO peu performant ? Il est possible de le transférer vers un autre contrat de retraite collectif de même nature uniquement en cas de départ de son entreprise. 

PORTEFEUILLE – Avril 2024

  • 9ᵉ année de reporting de mon portefeuille (mensuel depuis juin 2014)
  • Performance du patrimoine financier par enveloppe : l’année boursière poursuit sa forte hause: déja 9 à 10 % de hausse depuis janvier.
    Le PEA n°1 cumule +233% de performance depuis sa création en 2014 (en bleu ci-dessous), et un TRI annuel de 12%. Le PEA n°2 a lui un TRI annuel de 14%, ayant commencé à être investi depuis mars 2020 en plein krach boursier COVID.
    Le PER a un TRI de 7% seulement, ayant été investi surtout depuis 2021. Ce TRI est calculé sans l’avantage fiscal. En incluant l’avantage fiscal, le TRI est de 19%. Le TRI réel ne sera connu qu’à la sortie et sera donc entre les deux.

Commentaires

  • Bourse: je détiens 2 PEA avec mon épouse
  • PER Linxea: Pas d’opération ce mois-ci
  • Plan d’Epargne Entreprise. Si vous voulez en savoir plus sur le PEE, lisez cet article
  • Une assurance-vie Nalo investie à horizon 2030 pour les études de mes enfants avec un versement mensuel régulier
  • Assurance-vie Linxea Spirit 2: Je détiens un contrat d’assurance-vie en gestion autonome chez Linxea. J’ai opté pour le Spirit 2 qui permet d’investir en ETF pour seulement 0.5% de frais de gestion tout compris + 0.1% de frais d’achat/vente.
  • Ramify: Je détiens un PER et une AV chez Ramify avec des frais de gestion pilotée de seulement 1,3%. Si Ramify vous intéresse, voici un lien pour bénéficier en plus de 3 mois de frais de gestion offert.
    Ramify propose également des SCPI et du Private Equity, toujours avec une interface en ligne super rapide