Vous êtes nombreux à vous demander comment investir pour vos enfants. Surtout pour des enfants en bas age et vous vous demandez quel est le bon support d’investissement. Avec 4 enfants, j’ai eu le temps de réfléchir à la question !
Mes enfants savent que leur papa aime bien investir son argent et me parlent naturellement d’argent. Mais je ne veux pas pour autant qu’ils croient qu’ils n’auront pas besoin de travailler. Lorsqu’ils me demandent si on est riches, je leur dit en rigolant que leurs parents sont riches mais que mes enfants ne le sont pas.
Pourtant, il est naturel de vouloir épargner pour eux et leur permettre de donner un coup de pouce dans leur vie. Je ne dépenserais pas des millions à la retraite, donc je prévois que mes enfants en profitent.
Pour autant, pas question d’investir à l’ancienne, en laissant dormir l’épargne de mes enfants sur des livrets A. Leur argent travaille dur car je veux aussi qu’ils comprennent qu’investir rapporte !
1. Epargner au nom de votre enfant ou à votre nom?
Prenez le temps de réfléchir un moment à quel nom vous allez investir. Il peut sembler pour certains naturels de le faire au nom de leur enfant. La plupart des établissements propose d’ailleurs de nombreux produits pour les mineurs: compte sur livret, assurance-vie et même le PER dont j’avais parlé ici.
Seuls quelques produits comme le PEA ne peuvent pas être ouverts pour un mineur.
Hors, le choix du titulaire n’est pas neutre. Ouvrir un compte au nom d’un enfant implique qu’il pourra disposer des sommes comme il l’entend à sa majorité.
Pour ma part, j’avais ouvert à leur naissance des assurances-vie avant de finir par les clôturer. Je ne souhaite pas que mes enfants puissent s’acheter une moto pour fêter leurs 18 ans. A 18 ans, je n’étais pas mature pour gérer mon argent et même si j’avais investi à 16 ans en bourse et fait +50% sur mon PEA en misant sur l’indice CAC 40, il s’agissait plus de la chance du débutant que d’une approche réfléchi.
A contrario, en gardant l’argent à votre nom, vous gardez la liberté de faire des donations à votre rythme et selon les besoins et projets de votre enfant.
Les 2 choix sont donc possibles, avec leurs avantages et leurs inconvénients.
2. Quels supports choisir?
Lorsque j’étais petit, mes parents m’avaient ouvert un livret bleu (équivalent du livret A) au Crédit Mutuel de Bretagne. Le rendement devait être autour de 4% et j’y épargnais mes étrennes, en découvrant que cet argent produisait des intérêts.
Mais cette façon de faire, naturelle, n’est clairement pas la plus intéressante.
Un livret, c’est de l’argent disponible et qui rapporte peu (voire rien).
A l’inverse, en épargnant pour un enfant, l’horizon est souvent de plusieurs années ce qui peut justifier de choisir des placements plus rémunérateurs comme les actions.
L’immobilier est également un support de choix, un très bon ami achète par exemple des studios pour ses enfants. Il faut toutefois se former un minimum sur le sujet pour faire les bons choix et ne pas voir le rendement dévoré par les frais et les impôts.
Les obligations et le fonds euros seront un excellent support proche de la date à laquelle l’argent sera utilisé par votre enfant, mais offrira un rendement médiocre. L’idéal est donc de panacher les actions et le fonds euros, en ajustant la proportion en fonction de l’échéance. L’assurance-vie Nalo propose cette option avantageuse de façon automatisée et économique.
3. L’assurance-vie
L’assurance-vie est une enveloppe très adaptée. Elle permet de panacher actions et fonds euros. Pour une gestion automatisée, le meilleur choix selon moi est Nalo.
Ce robot advisor propose d’ailleurs de créer une poche dédiée pour vos enfants, au sein de votre assurance-vie. Pas besoin d’en ouvrir 2.
Il est également possible de l’ouvrir au nom de votre enfant
Pour autant, l’assurance-vie a été initialement crée pour favoriser la transmission d’un patrimoine. Elle n’est donc pas forcément adapté a un jeune qui ne profitera pas des avantages de transmission. Et elle facturera des frais de gestion à la différence du compte-titre.
4. Le compte-titres
Le compte-titre est une enveloppe performante pour ceux qui veulent privilégier les supports actions. Pas de frais de gestion, un large choix d’ETF, la possibilité de l’ouvrir à son nom ou à celui d’un mineur, le compte-titre est plein d’avantage.
Son inconvénient peut-être la fiscalité sur les dividendes qu’il est aisé de gommer en choisissant un ETF capitalisant
Enfin, le compte-titre peut faire l’objet d’une donation avec un grand avantage: la purge des plus-value. Voyons en quoi le choix fiscal n’est pas neutre.
Cas 1. Si vous ouvrez un CTO au nom de votre enfant et qu’il vend au bout de 20 ans les titres, il supportera la fiscalité sur les plus-values.
Cas 2: Si vous ouvrez un CTO à votre nom, vous avez le droit de faire un don non fiscalisé à vos enfants (100,000 € tous les 15 ans). En donnant les titres, vous purgez la plus-value. Votre enfant ne paiera en cas de vente que la plus-value entre la valeur de la vente et la valeur de la donation (et non la valeur d’achat initial).
5. Out of the box: un compte rémunéré à 10%/an
Pour mes enfants, j’ai choisi une solution qui apporte l’avantage de la liquidité et du rendement. Mes enfants peuvent déposer tout ou partie de leurs sous sur la banque de la famille.
Concrètement, au lieu de déposer dans une vraie banque, ils me le confient et touchent en contrepartie un taux d’intérêt annuel à 10%.
Lorsqu’ils souhaitent effectuer un retrait, j’inscris dans leur compte l’opération. Cela nécessite de tenir un fichier Excel avec les entrées et les sorties.
J’y vois un double avantage:
Je dispose de l’argent pour l’investir, dans le cadre que je considère le plus avantageux
C’est éducatif pour les enfants, il est plus stimulant de voire son argent rapporter 10% d’intérêt que 1%. Et d’ailleurs, mes enfants versent la quasi totalité de leur épargne sur cette banque et ne garde qu’une petite partie dans leur tirelire
Conclusion
Les choix pour épargner pour ses enfants sont multiples.
Il est sain de bien réfléchir si vous souhaitez que l’argent soit à leur nom ou au votre.
Ensuite, d’adapter les supports à l’horizon de placement. Si vous avez 15 ans devant vous, les actions devraient être plus rémunératrices que le fonds euros.
Enfin, la fiscalité est à étudier. La donation du compte-titre est intéressant, de même que l’assurance vie.
Et vous, quelle solution avez vous choisi pour vos enfants?
CE QUE J’AI APPRIS – Mes lectures
Une vidéo de Guillaume Piard (Nalo) sur BFMTV : Qu’est-ce que la finance comportementale ? – 29/10
Une famille aux petits oignons. Histoires des Jean-Quelque-Chose : Inhabituellement, je vous partage une lecture ni financière, ni économique, ni développement personnel.
Il s’agit d’un livre qui m’a fait beaucoup rire et qui raconte l’histoire des Jean quelque chose, une famille de 6 garçons dont le père est médecin militaire et l’épouse mère au foyer. C’est mon fils de 8 ans qui me l’a prêté et j’ai bien rigolé.
Un papier intéressant de Vanguard sur les stratégies de consommation d’un portefeuille bousier à la retraite. Pour conserver le portefeuille, il est préférable de faire des prélèvements en pourcentage du capital (ex: 5%) plutot que des montants fixes. En cas de marché baissier, cela revient à diminuer ses retraits. En contrepartie, cela peut éviter l’extinction d’un capital en cas de marché baissier.
PORTEFEUILLE – Novembre 2020
Le portefeuille est toujours investi (26%) en immobilier US. Je suis propriétaire de 3 maisons, après la vente de 2 maisons cette année. Sur ce mois, le cash flow est de 493USD. Comme on me pose régulièrement la question, je reçois mes loyers nets en dollars sur un compte Bank of America
Le PEA progresse de 12.5% ce mois soit une progression de 372% depuis juin 2014, soit une performance annualisée de 27%
Pas d’opérations sur le PEA Fortuneo qui est au plafond des versements.
J’ai renforcé le tracker world Amundi CW8 sur le PEA Bourse Direct
Le cash disponible est de 6%. La moitié de ce cash vient d’être investi sur un Plan Epargne Retraite afin d’investir à long terme sur des ETFs et de défiscaliser mes versements.
Les obligations représentent 22% de mon patrimoine, dont une partie est dans mon Plan d’Epargne Entreprise. J’ai réalisé un contrat de prêt court terme (8 mois) à 6% avec la société Homes of England dont j’avais déja parlé ici et ici. Si vous souhaitez être mis en relation avec eux, vous pouvez laisser vos coordonnées ici pour être recontacté. J’ai également investi dans un contrat de prêt immobilier aux USA.
L’or et l’argent représentent 0,2% de mon patrimoine. Je détenais l’or et l’argent via les sites aucoffre.com et goldmoney.com avant de vendre la quasi totalité en mars 2020 pour ré-investir en bourse pendant le krach du coronavirus
Pour apprendre comment j’ai mis en place ma stratégie d’indépendance financière, inscrivez vous à ma lettre d’information et recevez mon guide gratuit
Si vous avez suivi récemment l’actualité des assureurs, il ne vous a pas échappé que les fonds en euros sont de moins en moins mis en avant au profit des fameuses « unités de comptes » autrement de supports non garantis dans l’évolution dépend des marchés.
Ces unités de comptes sont plus rémunérateurs pour les assureurs. A tel point que la grande majorité des assureurs n’autorisent plus leurs clients à être investi à 100% en fonds euro. Lorsque vous ouvrez une assurance-vie, dans la très grande majorité des cas, vous devez partagez votre apport entre les fonds euro et les unités de comptes
« L’adhésion au contrat Fortuneo Vie implique un minimum de 30% d’investissement en unités de compte, qui présentent un risque de perte en capital. »
Et cette pratique est quasi-généralisée !
Alors comment faire pour investir à 100% en fonds euro. La principale offre qui reste encore sur le marché (et peut-être plus pour longtemps), c’est l’assurance vie Boursorama.
Il est encore possible de faire le choix d’investir 100% sur le fonds Eurosimma, dont l’assureur est Generali
Bien sur cela ne change pas la perspective de rendement des fonds euros dont la baisse devrait continuer et les rendements être autour de 1%.
Autre alternative méconnue: il est possible une alternative aux fonds euros disponible dans le PEA. C’est Lyxor qui propose ce fonds obligataires, sans garantie de capital, bien sûr.
Mais finalement est ce grave d’investir dans des unités de compte?
Et bien sachez que dans votre assurance-vie, des frais de gestion annuels seront facturés sur vos unités de compte. A la différence d’un PEA ou d’un Compte Titre ou il n’y a pas de frais de gestion annuels (hormis ceux déja facturés par l’émetteur des ETFs)
Ces frais de gestions annuels peuvent être compris en 0,8% et 2% contre 0,15% pour des ETFs sur un PEA.
Sur la durée, ce petit pourcentage répété plusieurs années peuvent faire une gigantesque différence.
Un article de McKinsey sur les qualités de Warren Buffet. Patience, prudence et vue long terme !
Recul des demandes de location a Paris vs les grandes villes de province d’après Seloger, le coronavirus accentuant une tendance de fond.
Un extrait d’un nouveau livre « Le Capitalisme, sans rival », de Branko Milanovic dont la version française paraît ce mercredi 9 septembre. Ou quand un critique du capitalisme conclut que ce système devrait perdurer, avec 2 formes en cohabitation: un capitalisme libéral (US, Europe) et un capitalisme d’état (Chine, Russie,…)
Une vidéo (en anglais) qui explique les effets de la création monétaire des banques centrales… et pourquoi cela ne va pas forcément créer de l’inflation.
Un article concernant les SCPI : Les français prudents? La collecte des SCPI divise par 3 entre le T1 et le T2 2020
PORTEFEUILLE – Septembre 2020
Le portefeuille est toujours investi (26%) en immobilier US. Je suis propriétaire de 3 maisons, après la vente de 2 maisons cette année. Sur Septembre, le cash flow est de 1434 USD. Comme on me pose régulièrement la question, je reçois mes loyers nets en dollars sur un compte Bank of America
Le PEA recule de 1,9% ce mois soit une progression de 334% depuis juin 2014, soit une performance annualisée de 26%
Pas d’opérations sur le PEA Fortuneo qui est au plafond des versements
J’ai renforcé le tracker world Amundi CW8 sur le PEA Bourse Direct
Le cash disponible est de 18%. C’est historiquement élevé: j’étais à 7% il y a 12 mois et temporaire. Je viens de réinvestir la moitié du fruit de la vente de mes 2 maisons aux USA sur des obligations proposés par Homes of England (voire ci-dessous). J’attends la concrétisation d’une autre opportunité pour investir le reste.
Les obligations représentent 16% de mon patrimoine, dont une partie est dans mon Plan d’Epargne Entreprise. Je viens également de réaliser un contrat de prêt court terme (8 mois) à 6% avec la société Homes of England dont j’avais déja parlé ici et ici. Si vous souhaitez être mis en relation avec eux, vous pouvez laisser vos coordonnées ici pour être recontacté.
L’or et l’argent représentent 0,2% de mon patrimoine. Je détenais l’or et l’argent via les sites aucoffre.com et goldmoney.com avant de vendre la quasi totalité en mars 2020 pour ré-investir en bourse pendant le krach du coronavirus
Pour apprendre comment j’ai mis en place ma stratégie d’indépendance financière, inscrivez vous à ma lettre d’information et recevez mon guide gratuit
Je venais d’avoir eu plusieurs promotions successives depuis 3 ans, et j’étais vraiment à fond dans mon travail.
Ma boss était très charismatique et je faisais tout pour réussir.
Mais un jour j’apprends qu’elle quitte l’entreprise ! Et qu’un nouveau boss de l’extérieur sera nommé.
La relation se passe bien au début, il me donne des encouragements.
3 mois après, c’est la douche froide.
Le nouveau patron annonce une réorganisation qui m’enlève les ⅔ de mon périmètre et me descend dans l’organisation.
Comme un coup de poing reçu, je suis KO debout.
Et la boule au ventre le lendemain lorsqu’on me demande d’accepter.
Heureusement j’ai pu décliner le poste qui était prévu et rebondir sur un autre poste à l’étranger dans une autre filiale.
Mais ce choc m’a fait prendre conscience de la fragilité de dépendre de son unique salaire.
C’est cet événement qui m’a décidé à me créer d’autres sources de revenus.
Après avoir analysé des dizaines d’opportunités, j’investi un an plus tard dans l’immobilier aux USA.
Si vous me connaissez, vous savez que j’ai acheté 7 maisons aux USA depuis 2011 et revendu 4 depuis, dont 2 cette année
Dont mon tout premier investissement: acheté 68,000 $ et vendu 199,000 $ 9 ans après.
De plus le bien s’étant bien loué sur la période, j’avais fini par rembourser mon investissement de départ.
Puis j’ai investi dans les actions, en continuant à me former et maintenant en formant d’autres personnes, même des parfaits débutants, en leur faisant gagner des milliers d’euros (ce que vous savez en investissement vaut beaucoup d’argent)
Les résultats de cette décision il y a 10 ans ont dépassé mes espérances.
Au delà de l’aspect financier évident, je suis aussi plus serein.
Je suis toujours salarié mais je sais que je ne crains plus de changer de boss. Même avec 4 enfants à charge, je peux me permettre d’arrêter de travailler et me consacrer à temps plein à ce blog.
Et c’est un véritable cadeau !
Et vous? Quelle est votre situation?
Dites moi dans ce rapide sondage quelles sont les questions que vous rencontrez pour investir votre argent.
Je prépare une nouvelle série de vidéos et je voudrais qu’elle vous soit la plus utile possible.
C’est tout ce qu’il aura fallu à la bourse américaine pour se remettre de la crise du COVID-19 qui l’avait vu perdre près de 30% lors d’une incroyable glissade d’un mois ! 5 mois plus tard, la bourse américaine a déjà atteint de nouveaux plus hauts !
J’écrivais en mars 2020 que c’était un bon moment d’acheter et appliquait mon propre conseil en investissant mes liquidités en bourse (et en soldant ma position sur l’or).
Pourtant je ne suis pas un oracle (et personne ne peux l’être d’ailleurs). Et je n’avais pas prévu un rebond aussi rapide. D’ailleurs j’avais vendu 2 maisons dans l’espoir de réinvestir en bourse mais le temps que la vente se fasse, le rebond était déjà derrière nous.
Mais même si le rebond avait été plus lent, il était intéressant d’être investi. Voici le calcul fait à l’époque. Pour que la bourse efface sa glissade de 30%, il fallait qu’elle remonte de 42.9%. Pour ceux qui sont fâchés avec les maths, vous devez comprendre que le pourcentage est d’autant plus élevé que la base de calcul est petite.
Si vous partez de 100 et que perdez 30, vous obtenez 70, soit une basse de 30/100= 30%
Pour revenir à 100, il faut ajouter 30, la même valeur en absolue mais le pourcentage est 30/70=42,9%. Car la base de départ n’est plus 100 mais 70.
Donc le raisonnement était le suivant, lorsque fin mars la bourse avait perdu 30% :
La bourse monte sur le long terme donc elle va revenir sur ses plus hauts (mais on ne sais pas quand). Cette assertion demande une foi dans l’avenir et le futur du capitalisme, mais elle a toujours été vraie depuis 200 ans.
Lorsque la bourse sera remontée sur ses plus hauts, la hausse sera depuis le krach sera de 42,9%.
Le rendement (inconnu) sera en fonction du temps que la bourse mettra à remonter.
A quoi pouvait t on s’attendre comme rendement ?
Sachant que la bourse a fait du 10%/an depuis 40 ans, il serait acceptable que la bourse mette 4 ans à remonter. Le rendement serait honorable.
Si la remontée était plus rapide, disons 2 ans, le rendement serait alors un sympathique 20% par an !
Si la remontée était très rapide, disons 1 an, le rendement serait alors extraordinaire avec 42,9% par an soit un rendement digne des meilleurs millésimes boursiers du siècle.
Mais nous avons eu une remontée en 5 mois seulement ! Soit 42,9% sur 5 mois, autrement dit du 7% par mois ! Un rendement à la Ponzi !
Si vous faites parti des lecteurs assidus de ce blog, vous avez fait ce calcul et tout investi en mars, et vous pouvez vous féliciter de votre décision.
Si vous n’avez rien fait en mars 2020 et pire, si vous avez vendu, pas de panique. Cela veut juste dire que vous avez une marge d’apprentissage. Car oui, investir, cela s’apprend. Et n’ayez crainte, vous aurez d’autres occasions de mettre cet apprentissage à profit à l’avenir.
Laissez moi conclure avec cet adage de Peter Lynch que j’aime répéter:
« Plus d’argent a été perdu dans la peur des krachs boursiers que dans les krachs boursiers eux-mêmes »
CE QUE J’AI APPRIS – Mes lectures
Une interview de Robert Shiller, Prix Nobel qui est une référence sur les bulles spéculatives et dont j’apprecie le bon sens. Selon lui les actifs (actions, obligations et immobilier) sont a des niveaux élevés et le Covid19 pourrait faire baisser l’immobilier des centres urbains si les gens se déplacent vers la banlieue.
Quel a été le placement le plus performant depuis 40 ans? Réponse dans cet article.
Le portefeuille est toujours investi (25%) en immobilier US. Je suis propriétaire de 3 maisons, après la vente de 2 maisons ce mois. Sur Juillet-Aout, le cash flow est de 4370 USD. Comme on me pose régulièrement la question, je reçois mes loyers nets en dollars sur un compte Bank of America
Le PEA progresse de 3,8% ce été soit une progression de 342% depuis juin 2014, soit une performance annualisée de 27%
Pas d’opérations sur le PEA Fortuneo qui est au plafond des versements
J’ai renforcé le tracker world Amundi CW8 sur le PEA Bourse Direct
Le cash disponible est de 33%. C’est historiquement élevé: j’étais à 7% il y a 12 mois et temporaire. Le temps de réinvestir le fruit de la vente de mes 2 maisons aux USA.
L’or et l’argent représentent 0,2% de mon patrimoine. Je détenais l’or et l’argent via les sites aucoffre.com et goldmoney.com avant de vendre la quasi totalité en mars 2020 pour ré-investir en bourse pendant le krach du coronavirus
Pour apprendre comment j’ai mis en place ma stratégie d’indépendance financière, inscrivez vous à ma lettre d’information et recevez mon guide gratuit
Je fête les 6 ans du reporting de mon PEA dont j’ai publié chaque mois sa performance et mes opérations. A ce jour, le PEA a délivré une performance satisfaisante de +326% soit +27% par an.
Pourquoi cette performance ?
J’avais expliqué dans une précédente vidéo les très bons achats/ventes d’actions individuelles qui ont permis cette performance. Mais la gestion est actuellement complètement passive: je me contente d’acheter régulièrement une sélection de trackers diversifiés (appelé ETFs)
En ce moment, 97% de la valeur de mon PEA est composé de trackers. Ce sont donc eux qui font la performance du PEA.
Vous pouvez donc facilement investir en bourse sans « boursicoter »
Grace aux ETFs, plus besoin d’analyser les valeurs individuellement. Alors qu’une partie des investisseurs cherchent le futur Apple, cette méthode passive revient à acheter les principales valeurs du marché. Le futur Apple s’y trouvera ! D’autres valeurs moins bonnes également, il faut le reconnaitre. Mais bon an, mal an, cette stratégie toute simple aura permis de délivrer un rendement de 10% par an, soit un doublement du capital tous les 7 ans !
Il vous suffit d’optimiser les frais et la fiscalité
Etre actionnaire d’un etf vous permet d’obtenir une excellente performance. Mais il faut en déduire les frais de gestion. Heureusement, la ou des fonds classiques facturent allègrement 2% ou plus par an, les etf se contentent de frais réduits. Seulement 0.15% de frais de gestion par an et 0,2% de frais à l’achats, autant dire des cacahuètes.
Pour la fiscalité, si vous habitez en France, vos gains ne sont pas imposés à l’impot sur le revenu dans le cadre fiscal du Plan Epargne Actions, une véritable niche fiscale: seuls les prélèvements sociaux sont dus.
Ce n’est donc pas vous qui faites le travail, ce sont les salariés de ces grandes entreprises qui créent de la valeur pour vous
Ce que je disais il y a un an est toujours vrai:
Etre actionnaire, c’est détenir des sociétés comme Apple, Google, Heinz, c’est à dire que vous êtes propriétaire de moyens de production. Ces sociétés font en général des bénéfices, c’est la base du système capitaliste.
Lorsque ces bénéfices augmentent, la valeur des moyens de production augmente aussi. De la même manière qu’une maison dont la valeur locative augmente voit son prix de vente augmenter.
Oui mais je ne veux pas investir dans le tabac, les armes ou des industries polluantes
D’accord mais la bourse est trop haute, j’attends la prochaine baisse !
Soyons clair: ni vous ni moi ni même les professionnels ne savent prédirent le bon moment pour acheter ou vendre. Cela a été démontré par de nombreuses études.
Ce qui fait la différence, ce n’est pas de savoir quand acheter ou vendre, c’est le temps que vous serez investi.. Plus vous êtes investi longtemps, plus vous avez de chances de gagner. Cela n’empêche pas de profiter des pics de pessimisme lorsqu’ils se présentent comme lors du krach du COVID 19 qui a fait trébucher les indices de 30%. Mais encore faut il être prêt: ceux qui ont attendu la baisse pour ouvrir leur PEA sont arrivés après le rebond
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Le portefeuille est toujours investi (26%) en immobilier US. Je suis propriétaire de 3 maisons, après la vente de 2 maisons ce mois. Sur Juin, le cash flow est de 510 USD. Comme on me pose régulièrement la question, je reçois mes loyers nets en dollars sur un compte Bank of America
Le PEA progresse de 0,9% ce mois ci soit une progression de 326% depuis juin 2014, soit une performance annualisée de 27%
J’ai encaissé le dividende trimestriel du Tracker Vanguard Europe sur le PEA Fortuneo et l’ai réinvesti en parts du tracker AMUNDI ETF SP 500.
J’ai renforcé le tracker world Amundi CW8 sur le PEA Bourse Direct
Le cash disponible est de 36%. C’est historiquement élevé: j’étais à 7% il y a 12 mois et temporaire. Le temps de réinvestir le fruit de la vente de mes 2 maisons aux USA.
L’or et l’argent représentent 0,2% de mon patrimoine. Je détenais l’or et l’argent via les sites aucoffre.com et goldmoney.com avant de vendre la quasi totalité sur le premier trimestre 2020.
PROCHAINES ÉTAPES
Je vous souhaite de très bonnes vacances si vous avez la chance de partir
Après un début d’année anormalement actif avec la vente de 2 maisons, de mon or et le renforcement des actions, je devrais revenir à plus d’inactivité, me contentant de regarder progresser mes investissements !
Pour apprendre comment j’ai mis en place ma stratégie d’indépendance financière, inscrivez vous à ma lettre d’information et recevez mon guide gratuit
Pour réussir en investissement, la majorité cherche un bon placement. Ce réflexe fait vivre toute une industrie qui va proposer un large choix de placements à la mode.
Mais le bon investisseur réfléchit à l’inverse en évitant ce qui va l’empêcher de gagner de l’argent, c’est ce que l’on appelle la « réflexion inversée »
La règle d’or est alors de ne pas perdre d’argent, et c’est la règle n°1 de Warren Buffett.
Vous aussi pouvez développer votre capacité de « réflexion inversée »
C’est une logique méconnue mais assez puissante qui peut s’appliquer à plusieurs domaines de votre vie :
Productivité. Beaucoup cherchent des recettes pour être plus productif. Réfléchir à l’envers vous amène à la question suivante: Qu’est ce qui me rend moins productif?
Poids. Pour perdre du poids, il est naturel de chercher les moyens pour perdre des kilos. Mais il est efficace de savoir « Comment ne pas en prendre »
Investir. Au lieu de chercher le placement qui fait doubler l’an prochain et qui sera très risqué, il est plus sage de se demander « Comment ne pas perdre » et de limiter ses risques, par exemple en investissant sur panier diversifié d’actions au lieu de miser sur une ou deux actions « à la mode »
Il existe plusieurs principes pour ne pas perdre d’argent en investissement,
aujourd’hui nous allons voir le premier d’entre eux:
Les arnaques à la pyramide de Ponzi
Nous ne vivons pas dans un monde de bisounours et malheureusement, certains individus mal intentionnés sont prêt à voler votre argent durement gagné.
Récemment, j’ai été choqué de lire que plus de 450 français, qui pensaient être propriétaires d’une maison aux Etats-Unis, avaient été victimes d’une vaste escroquerie !
Ayant moi-même investi aux USA, heureusement via un partenaire de toute confiance, je n’ai pu que lire les dégâts se chiffrant à plus de 50 millions de dollars.
« Ils croyaient avoir touché du doigt le rêve américain, en ayant acquis des villas dans le Wayne County à Détroit. Ils sont propriétaires d’une ville fantôme. L’escroquerie porterait sur plus de 50 millions de dollars. L’affaire a fait sans doute plus de 450 victimes. Les loyers que ces acquéreurs percevaient n’étaient qu’une illusion, fruit d’une colossale pyramide de Ponzi : les derniers investisseurs injectaient du cash dans le système, ce qui laissait croire aux premiers acquéreurs que leur retour sur investissement était réel… »
L’article indique la source de l’arnaque
« C’est un Français d’une quarantaine d’années, Paul De Bastos, président de D3 Invest, société de courtage, qui proposait des investissements immobiliers clés en main à Détroit, dans le Michigan. »
« Un système de Ponzi est un montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements des clients essentiellement par les fonds procurés par les nouveaux entrants. Si l’escroquerie n’est pas découverte, elle apparaît au grand jour au moment où elle s’écroule, c’est-à-dire quand les sommes procurées par les nouveaux entrants ne suffisent plus à couvrir les rémunérations des clients. »
« Elle tient son nom de Charles Ponzi qui est devenu célèbre après avoir mis en place une opération fondée sur ce principe à Boston dans les années 1920 ».
Le livre The rise of Charles Ponzi, par Charles Ponzi lui même, relate l’histoire du fameux inventeur du schéma d’escroquerie qui porte son nom. Bien que l’auteur soit un escroc assumé, ce livre contient quelques perles de psychologie humaine. En voici une que j’ai résumé pour vous.
« Un jour une dame vient avec un policier pour retirer son argent, soupçonnant (à raison) une fraude. Charles Ponzi s’exécute et la dame a un moment de regret. Elle demande à garder son argent investi (il faut dire que Ponzi paye un intérêt de 50% en 90 jours) ce qui ne manque pas d’énerver le policier qui comprend qu’il a perdu son temps. Ponzi refuse en déclarant qu’il ne peut accepter d’argent de gens qui ne lui font pas confiance. Et le policier de conclure que ce Ponzi est décidément un honnête homme… »
La plus célèbre arnaque de ce type est celle de Bernard Madoff relatée par Wikipédia, portant sur 65 milliards de dollars pendant 48 ans ! Et ce malgré un contrôle de la SEC (l’AMF américain) en 2006.
C’est finalement les demandes de retraits de clients lors de la crise de 2008 qui révélera l’arnaque
« L’homme d’affaires américain Bernard Madoff, président-fondateur d’une société d’investissements et très actif dans le NASD et le NASDAQ, a créé un système de Ponzi qui a fonctionné pendant 48 ans, de 1960 à la crise financière de 2008. C’était un gérant de Hedge Fund qui promettait des retours sur investissements relativement élevés, de l’ordre de 8 à 12 % par an. Ce qui sortait le plus de l’ordinaire avec les performances qu’affichaient ses fonds était l’absence de retours négatifs sur de très longues périodes et une volatilité (l’équivalent du risque de l’investissement) très faible. Autre indice alarmant, à la clôture de chaque exercice, Madoff déclarait être liquide, c’est-à-dire détenir tous ses avoirs en liquidités, et ainsi ne publia jamais de relevés indiquant la quelconque possession de titres financiers. Enfin, les titres sur lesquels il disait investir, notamment des options sur indices, n’étaient pas assez liquides pour « absorber » les volumes qu’un fonds de la taille de celui de Madoff aurait engendrés. L’utilisation de modèles mathématiques financiers, des clients réputés, des postes élevés dans l’administration, l’assuraient d’un prestige important. Lorsque de nombreux clients souhaitèrent retirer leurs avoirs de sa société d’investissement lors de la crise financière de 2008, ils se rendirent compte que les caisses étaient vides et qu’ils avaient perdu tout leur argent. Avant son arrestation, Bernard Madoff gérait officiellement 17 milliards de dollars. »
Méfiez-vous en particulier lorsqu’il s’agit d’un investissement trop beau pour être vrai.
Un article de The Economist qui s’interroge sur le rebond des bourses depuis fin mars 2020 malgré les mauvaises nouvelles économiques. Selon eux, c’est l’action des gouvernement qui a permis ce rebond. Mais nous ne sommes pas encore sortis d’affaire pour autant.
Toward Rational Exuberance: The Evolution of the Modern Stock Market de B. Mark Smith. L’auteur, un trader, raconte l’histoire de la bourse américaine depuis 1 siècle et nous explique comment le marché et les théories ont évolué. Passionnant !
Vidéo de Patrick Artus qui voit une augmentation des placements institutionnels dans l’immobilier résidentiel. Cela rejoint l’analyse publiée avec Fabrice Alvaro récemment.
PORTEFEUILLE AU 31 MAI 2020
Le portefeuille est toujours majoritairement investi (55%) en immobilier US. Je suis propriétaire de 5 maisons. Sur Mai le cash flow est de -1,044 USD, en raison de travaux sur 2 maisons que j’ai mis en vente. Comme on me pose régulièrement la question, je reçois mes loyers nets en dollars sur un compte Bank of America
L’or et l’argent représentent 0.2% de mon patrimoine. J’ai vendu quasiment tout l’or que je détenais via les sites aucoffre.com et goldmoney.com.
PROCHAINES ÉTAPES
Vendre dans les meilleures conditions possibles 2 maisons aux USA: j’ai rapidement trouvé 2 acheteurs et le closing devrait avoir lieu cette semaine si tout va bien !
Continuer à alimenter régulièrement le PEA n°2 de notre famille
Accompagner les nouveaux membres de la formation PEA. Merci à eux pour leur confiance.
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L’investissement socialement responsable (ISR) a connu un remarquable développement depuis plus de 10 ans. Aujourd’hui, L’investissement responsable représente plus de 30,000 milliards de dollars d’encours dans le monde et déja plus de 25% des encours totaux des fonds US et près de 50% en Europe.
C’est une industrie très développé et pour certain, un changement d’ampleur de la finance.
Larry Fink, PDG de BlackRock, plus grande société de gestion d’investissement au monde, a déclaré:
Le changement climatique va remodeler la finance.
L’investissement responsable couvre plusieurs critères qu’ils soient environnementaux, sociaux ou de gouvernance, regroupé sous l’acronyme ESG.
Certaines études ont montré que les actifs ESG sur-performaient le marché. Les entreprises les plus vertueuses seraient aussi les plus performantes.
Si ces valeurs sont importantes pour vous, alors investir responsable est sans doute une évidence. Mais derrière les discours marketing, ces investissements sont il à la hauteur?
Je suis Tanguy Caradec, investisseur et auteur du blog investir et devenir libre
Dans cet article nous allons voir ce qu’est l’investissement socialement responsable et si c’est le choix que vous devez faire.
L’investissement responsable se fait de 2 façons. La première consiste à éliminer des entreprises dont le bilan n’est pas considéré comme responsable. Comme par exemple des entreprises polluantes, du secteur de l’armement ou encore du tabac. Cette approche est la principale en Europe.
La seconde approche consiste à noter les entreprises sur les critères ESG et à investir plus sur les entreprises avec le meilleur profil ESG. Sans totalement exclure des entreprises moins responsables. Cette approche est la principale aux USA.
Ce processus est dynamique. Une même société peut d’une année sur l’autre voir sa note évoluée, ou être blacklistée par certains fonds, si son bilan n’est pas jugée responsable.
L’application de ces critères ESG par une partie grandissante des investisseurs effectue une pression sur les entreprises et la grande majorité des entreprises publient également leur performances à l’une de ces critères.
Votre argent peut donc changer la politique des entreprises dans le bon sens !
Bien sûr, il y a comme toujours un écart entre les discours et la réalité, et des ONG ont pu dénoncer le fait que ces critères étaient encore imparfaits.
Voyons à présent l’impact sur la performance des fonds ESG
Les études diffèrent sur ce point, plusieurs études ont montré que les fonds ISR font mieux que le marché.
Une étude d’Harvard a ainsi montré une sur-performance, mais d’autres études y ont vu une relative sous-performance.
En 2009, Hong et Kacperczyk on montré que les sin stocks (ou actions du péché – armement, tabac,..) avaient un rendement ajusté du risque de +2.5% plus élevé par an.
Plus récemment, l’étude du CEIS Tor Vergata explique que ce sont en fait les entreprises avec des scores ESG faibles qui sur-performent.
Cela pourrait venir de la préférence des investisseurs pour les scores ESG élevées. Ces investisseurs seraient donc prêts à payer plus cher pour acquérir des actions ESG ce qui diminuerait d’autant le rendement futur.
En effet, toutes choses égales par ailleurs : moins vous achetez un actif cher, plus il vous rapportera.
Mon sentiment est que vous ne devriez pas acheter des fonds ESG pour sur-performer le marché, vous risqueriez d’être déçu.
En fait, vous devriez peut-être même accepter d’y perdre un peu. Par contre, c’est la possibilité d’aligner vos décisions d’investissement avec vos valeurs.
Ces produits sont-ils plus risqués ?
Par construction, certains de ces produits sont moins diversifiés, excluant certains secteurs d’activité. Hors la diversification est un excellent moyen d’atténuer le risque. Il est donc conseillé d’éviter les trackers qui investissent sur un nombre réduit de secteurs ou d’entreprises. Votre capital serait alors à risque si une crise sectorielle arrivant. Par exemple, il y a quelques années, de nombreuses entreprises de panneaux solaires ont fait faillite en Europe à cause de la concurrence de la Chine. Certes le marché était bien orienté ! Mais cela ne garantit des résultats pour les actionnaires.
Je vous conseille donc de privilégier les indices les plus larges.
Comment investir sur les fonds ISR?
Il existe aujourd’hui environ 200 fonds qui sont certifiés, principalement via le label officiel ISR qui permet d’identifier les produits d’investissement socialement responsables. D’autres labels existent comme GreenFin identifient les produits qui participent à la transition énergétique, en excluant tout financement des énergies fossiles. Ou encore Finansol pour la finance solidaire.
L’inconvénient des fonds gérés activement, ce sont les frais et je conseille en général de choisir des ETFs. En effet, il est démontré que les ETFs répliquant un indice sur-performent la moyenne des fonds gérés activement .
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe maintenant des ETF ISR.
Investir sur quels supports ?
Des ETF via l’assurance-vie, la solution la plus simple :
Nalo propose une gamme d’ETF ISR dans son assurance-vie qui ont été particulièrement performant entre 2018 et 2019, surtout en comparaison des fonds actifs.
Nalo est pour l’instant ce qui se fait de mieux sur le marché, ils ont beaucoup d’ETFs que l’on ne trouvent pas chez leurs concurrents, incluant
La demande sur les obligations est forte et certains spécialistes indiquent que ce segment est non seulement en forte croissance. Mais aussi que ces obligations performent bien.
Investir sur des ETF via un PEA ou un compte-titre:
L’offre est plus réduite car vous ne pourrez pas investir en obligations, uniquement sur les ETF actions éligibles.
Lyxor MSCI World Climate Change (capitalisant, 0,30% frais, non éligible au PEA) > Lyxor vient de lancer une nouvelle gamme d’ETF « Climate change » avec des versions US, Europe et Pays Emergents.
Ishares Global Clean Energy (capitalisant, 0,46% frais, non éligible au PE) un bon exemple du risque associé ! ce tracker a délivré une performance catastrophique ‘avec une perte de 35% sur 10 ans. Alors que le SP500 faisait quasiment x3.
Investir via le PER / PERCO
L’offre est en développement et peut-être bénéficier vous d’un choix ISR pour investir votre participation ou votre intéressement. Avant de signer, regardez bien le niveau des frais du fonds et sa performance. Si les frais sont supérieurs à 1% vous êtes déjà sur des niveaux environ 3 fois plus élevés que les ETFs, ce qui viendra diminuer votre performance.
Conclusion:
L’investissement socialement responsable permet à l’investisseur d’aligner son épargne sur ses valeurs et d’améliorer la prise compte de facteurs environnementaux, sociaux et de transparence. Avec un coût relativement faible, via les ETFs dans l’assurance-vie.
Néanmoins, ce choix se fait avec une moindre diversification, des frais plus élevées que les ETFs classiques.
Il reste difficile d’investir via le PEA, le meilleur choix reste donc soit l’assurance-vie avec Nalo ou via un CTO
L’offre continuera probablement à s’étendre à l’avenir.
Maintenant, dites moi dans les commentaires ce que VOUS pensez de l’ISR.
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Aujourd’hui nous allons voir pourquoi et comment diversifier son patrimoine.
Savez vous qu’un patrimoine diversifié résiste mieux aux crises ? Mais évidemment, encore faut-il savoir bien diversifier son patrimoine.
J’ai récemment écouté le célèbre investisseur Ray Dalio expliquer que diversifier son patrimoine est la chose n°1 que les investisseurs individuels doivent faire.
Dans mon cas, c’est ce que je pratique, ce qui n’empêche pas de faire des paris sur des actifs temporairement décotés.
J’avais déjà parlé du Portefeuille Permanent qui explique l’évolution des différentes classes d’actifs selon le cycle économique.
Plutôt que de faire un article théorique, nous allons regarder un exemple pratique en « soulevant le capot » de mon patrimoine
Dans cet article, je vais vous expliquer ce que je mets dans mon patrimoine diversifié. L’objectif n’est pas que vous le copiez, mais de vous donner les clés de compréhension, et vous rendre compte si votre patrimoine est suffisamment diversifié par rapport à votre situation.
Voici donc la composition de mon patrimoine :
1. Une résidence principale
Je n’ouvre pas ici le débat de savoir s’il faut acheter ou louer sa résidence principale. C’est un choix qui n’est pas purement financier. La RP est un vaste sujet,.. J’ai écrit plusieurs articles dessus :
Aujourd’hui propriétaire depuis fin 2014, j’ai calculé que la RP est intéressante à crédit avec les taux faibles. Mais à la fin du crédit, le rendement de la RP est vraiment beaucoup plus faible qu’un bon PEA.
Toutes choses égales par ailleurs, la RP reste un coût, même si sa valeur peut augmenter dans le temps. Il faut limiter son coût au maximum, mais intelligemment.
En pratique une RP plus chère peut avoir plus de bénéfices indirects: proximité de bonnes écoles, d’un centre ville qui évite de prendre la voiture et c’est plutôt mon choix actuel.
2. De l’immobilier locatif haut rendement
J’ai commencé il y a 10 ans à me constituer un portefeuille immobilier aux USA, profitant des opportunités nées de la crise des Subprimes.
La leçon à retenir, c’est que ne devez pas avoir peur de sortir des sentiers battus. A l’époque, cet actif avait beaucoup baissé et la majorité pensait que cela allait durer. Hors c’est l’inverse qui a été payant.
Penser que ce qui avait baissé pouvait remonter, et que cette baisse avait en fait rendu l’immobilier aux USA plus attractif.
3. Des actions
Selon moi, une classe indispensable à détenir dans son portefeuille tant le rapport temps passé/performances est avantageux. Sur les 40 dernières années, les actions américaines ont rapporté 10% par an. Encore faut il investir avec méthode car, et c’est étonnant, une grande partie des investisseurs individuels perdent de l’argent en bourse !
Maîtriser l’investissement en bourse c’est accepter de diversifier son risque, en achetant uniquement des paniers diversifiés d’entreprises, des trackers.
J’ai fait une série de 4 vidéos expliquant tout cela en détail :
L’or est l’actif refuge par excellence, capable sur longue période de préserver son pouvoir d’achat. Certaines études ont prouvé cela en remontant à l’Empire Romain !
Récemment, j’ai arbitré l’or, qui avait beaucoup monté depuis 5 ans, en vendant la plus grande partie de cet or afin d’acheter plus d’actions.
Lorsque la situation sera normalisé, je prévois de rééquilibrer en rachetant de l’or si les conditions le permettent.
5. Des liquidités (cash) ou des obligations
Je ne vais pas rentrer dans le détail des obligations qui est un sujet très vaste. Je ne détiens que très peu d’obligations car :
Je suis en phase d’accumulation de patrimoine avec un cash flow positif
Les obligations d’Etat ne rapportent plus rien
Je détiens un peu de cash, comme poche de sécurité, pour parer à des imprévus, mais vous le voyez dans une proportion relativement faible. Tout cash supplémentaire qui rentre est investi sur l’un des actifs cités plus haut. Et en ce moment, comme le rappelle Ray Dalio, le cash est rassurant car il est peu volatile. Mais il est inexorablement rongé par l’inflation. Et détenir beaucoup de cash, c’est également un coût d’opportunité énorme si vous savez investir votre argent.
Détenir du cash se justifie par contre si vous avez un projet court/moyen terme à financer. Par exemple un apport pour une RP. Vous ne devez alors pas investir sur un support volatile comme les actions mais privilégier une enveloppe liquide et peu volatile.
Il est devenu compliqué d’investir uniquement en fonds euros sur les assurances-vie, mais il existe encore des alternatives. En voici une qui correspond à un objectif de placement moyen terme.
Il s’agit d’une offre proposée par Nalo, en assurance-vie, composée à 70% de fonds euros Generali et 30% de trackers obligataires BlackRock. C’est intéressant car, vous pouvez acheter du fond euros sans acheter d’unités de compte actions. Il y a un risque de baisse limité et un rendement un peu plus élevé que le fonds euros et le livret A.
Enfin, je détiens des obligations via mon Plan Epargne Entreprise. J’avais expliqué dans cet article comment faire les bons choix sur son PEE ou PERCO. C’est ici surtout l’avantage fiscal qui est intéressant, car malheureusement, la performance n’est pas forcément au rendez-vous.
Pour améliorer votre performance, vous pouvez également tirer parti de la volatilité pour renforcer certaines classes d’actifs Comme l’immobilier aux USA en 2011-2013
et la bourse en décembre 2018 et mars 2020
Voila ce que j’avais à vous dire sur la diversification. Comme chaque mois, je vais à présent vous donner la mise à jour de mon patrimoine et vous verrez l’effet de mes dernières décisions d’achat/vente sur la répartition.
Si vous voulez apprendre à investir votre argent, c’est l’une des meilleures décisions que vous prendrez. Ce que vous savez en investissement vaut des dizaines voire des centaines de milliers d’euros. Rejoignez les élèves de ma formation !
CE QUE J’AI APPRIS – Mes lectures
La lettre annuelle de Jamie Dimon, le CEO de JP Morgan. En résumé, cette crise affectera les résultats des entreprises à court terme mais nous (les USA) pourraient en sortir renforcés.
Une courte vidéo de Ray Dalio avec quelques pépites – Faire mieux que le marché est plus dur que de gagner une médaille aux jeux Olympiques – L’investisseur individuel doit savoir diversifier son patrimoine – Le cash est séduisant mais le plus souvent un mauvais investissement – Ce qui a été performant dans le passé ne le sera pas forcément à l’avenir et vice-versa
PORTEFEUILLE
Le portefeuille est toujours majoritairement investi (57%) en immobilier US. Je suis propriétaire de 5 maisons. Sur Avril le cash flow est de -12,292 USD, en raison de la réfection complète de 2 toitures de maisons que j’ai mis en vente. Comme on me pose régulièrement la question, je reçois mes loyers nets en dollars sur un compte Bank of America
Alors que pouvons-nous apprendre de Warren Buffett dans sa lettre 2019 ?
Dans l’édition 2019, la lettre Warren Buffett revient sur la performance de Berkshire, qui a réalisé 20% par an depuis 1965 contre 10% par an pour le SP500, dividendes réinvestis. Grace à la puissance des intérêts composés, sa performance est donc de 2,744,062% contre 19,784% pour le SP500. Berkshire a déclaré plus de 80 milliards de dollars de revenus en 2019 ! Bref, des chiffres qui donnent le tournis.
Mais ce n’est pas le plus intéressant dans la lettre de Warren Buffett, ce qui le rend unique, c’est qu’il distille régulièrement d’excellents conseils d’investissements, sous forme de courtes leçons. Et dans cette lettre 2019, Warren Buffett nous explique comment les bénéfices non distribués l’ont rendu riche et comment vous pouvez en profiter.
Ce concept a été découvert dans un livre qui a changé le monde de l’investissement.
En 1924, Edgar Lawrence Smith, économiste obscur et conseiller financier, écrivit le livre Common Stocks as Long Term Investments, un livre petit mais qui a changé le monde de l’investissement. En effet, l’écriture du livre a changé Smith lui-même, le forçant à réévaluer ses propres croyances en matière d’investissement. Au début, il prévoyait de faire valoir que les actions seraient plus performantes que les obligations pendant les périodes d’inflation et que les obligations offriraient des rendements supérieurs en période de déflation. Cela semblait assez sensé, mais Smith allait être choqué par ce qu’il allait découvrir. Son livre a donc commencé par une confession: Ces études sont le témoignage d’un échec – l’échec des faits pour soutenir une théorie préconçue. Heureusement pour les investisseurs, cet échec a conduit Smith à réfléchir plus profondément à la façon dont les actions devraient être évaluées
Ce livre a donc changé le monde de l’investissement, car il a démontré avec des exemples concrets et analysées que les actions faisaient mieux que les obligations, certes lorsque même lorsque le dollar devenait plus fort, mais ce qui est intéressant, c’est la raison inhérente.
Pour l’essentiel de la perspicacité de Smith, je citerai un des premiers critiques de son livre, nul autre que John Maynard Keynes: «J’ai gardé jusqu’à la fin ce qui est peut-être le plus important de M. Smith: Les sociétés industrielles bien gérées ne distribuent généralement pas aux actionnaires la totalité de leurs bénéfices réalisés. Les bonnes années, sinon toutes les années, ils conservent une partie de leurs bénéfices et les réinvestissent dans l’entreprise. Il y a donc un élément d’intérêt composé fonctionnant en faveur d’un solide investissement industriel. Sur une période de plusieurs années, la valeur réelle de la propriété d’un industriel sain augmente à intérêt composé, indépendamment des dividendes versés aux actionnaires.
Et avec cette bénédiction de Keynes, Smith n’était plus obscur.
Il est difficile de comprendre pourquoi les bénéfices non répartis n’ont pas été appréciés par les investisseurs avant le livre de Smith. Après tout, ce n’était un secret pour personne que des richesses époustouflantes avaient auparavant été amassées par des titans tels que Carnegie, Rockefeller et Ford, qui avaient tous conservé une énorme partie de leurs revenus commerciaux pour financer la croissance et produire des profits toujours plus importants.
Dans toute l’Amérique également, il y a longtemps que des capitalistes de petite taille sont devenus riches avec la même méthode.
Néanmoins, lorsque la propriété des entreprises a été découpée en petits morceaux, appelées aussi actions, les acheteurs de la période antérieure à Smith ont généralement considéré leurs actions comme un pari à court terme sur les mouvements du marché. Même au mieux, les actions étaient considérées comme des spéculations. Les Gentlemens préféraient les obligations.
Bien que les investisseurs aient mis du temps à se mettre au courant, le calcul de la rétention et du réinvestissement des bénéfices est maintenant bien fait compris. Aujourd’hui, les écoliers apprennent que combiner l’épargne et l’intérêt composé fait des merveilles.
Chez Berkshire, Charlie et moi nous concentrons depuis longtemps sur l’utilisation avantageuse des bénéfices non répartis.
Alors vous me direz peut-être que cette théorie est intéressante, mais que veut nous dire exactement Warren Buffett. Est-ce-que cette théorie de 1924 est elle toujours valide ? Et bien oui pour Warren Buffett, les actions sont moins chères par rapport aux obligations.
Prenons un exemple concret. Disons que je veux investir 10.000 euros à long terme, disons 30 ans.
L’investisseur français qui souhaite investir en euros a 3 choix :
Le cash court terme avec le Livret A à 0.75%
L’assurance-vie avec un rendement moyen net de 2%
Les actions européennes avec un rendement de 6% dont la moitié sont distribués en dividendes (donc 3%)
A horizon 30 ans, vous recevrez :
Un revenu fixe chaque année de 0.75% ou 2% et le même capital à la fin, toujours 10,000 euros
Un revenu variable chaque année, de 3% en 2020 mais qui peut ensuite évoluer à la hausse ou à la baisse. Mais aussi une plus-value à terme. Il serait faux de croire que cette plus-value à terme est uniquement le fruit de la spéculation. En fait cette plus-value est en fait dépendante de la part des revenus non distribués, c’est à dire la différence entre les 6% de rendement et les 3% de dividendes. Cerise sur le gateau, ces 3% sont réinvestis dans les entreprises. Hors le taux de rendement du capital des entreprises est de 13% ce qui correspond à un doublement en moins de 6 ans.
C’est cela qui fait dire à Warren Buffett que les actions sont actuellement à long terme bien plus intéressantes que les obligations, si les taux d’intérêt restent bas et les bénéfices après impots stables. Dans le premier cas, vous achetez un business à 16 fois les bénéfices, contre un ratio de 1 à 50 pour les obligations avec la certitude que les ses bénéfices n’augmenterons pas. Le système capitaliste a démontré que les entreprises, sur longue période, avaient la capacité d’augmenter leurs bénéfices ce qui ajoutent encore à la différence.
De plus, ces bénéfices non distribués permettent de réduire votre imposition. Car vous ne payez pas d’impôts sur ces bénéfices (tant que vous ne vendez pas) alors que vous devez payez des bénéfices sur vos dividendes même si vous les réinvestissez (hors du plan épargne actions, comme je l’expliquais dans cette vidéo sur les avantages du compte-titres)
Alors bien sur, certains investisseurs n’ont pas le choix et doivent acheter des obligations. Je pense par exemple aux assureurs qui placent les primes d’assurances et doivent payer des dommages à un horizon court terme. Mais, l’investisseur particulier n’a pas ces contraintes. Il doit certes avoir une coussin de sécurité mais peut, pour ses investissements à long terme, choisir l’investissement le plus profitable pour lui.
CE QUE J’AI APPRIS – Mes lectures
Le livre Common Stocks as Long Term Investments, écrit en 1924 par Edgar Lawrence Smith et qui changea le monde de l’investissement en démontrant que les actions avaient une meilleure performance à long terme que les obligations
Le portefeuille est toujours majoritairement investi (59%) en immobilier US. Je suis propriétaire de 5 maisons. Sur Février le cash flow est de -4647 USD, en raison du paiement de travaux de rénovations entre 2 locataires. Comme on me pose régulièrement la question, je reçois mes loyers nets en dollars sur un compte Bank of America
Le PEA baisse de 7,3 % ce mois ci soit une progression de 330% depuis juin 2014, soit une performance annualisée de 29%
J’ai renforcé ma position en tracker USA, Europe et Emergent, plus que prévu pour profiter des soldes du coronavirus. Mon allocation est à 45% sur les USA, 45% sur l’Europe et 10% sur les pays émergents.
L’or et l’argent représentent 10% de mon patrimoine.Je détiens l’or et l’argent via les sites aucoffre.com et goldmoney.com.
PROCHAINES ÉTAPES
D’habitude régulier dans les investissements, j’ai réagi à la baisse très forte du coronavirus en dégageant des liquidités pour racheter des actions. J’ai ratissé des liquidités disponibles et prévois, si la situation baissière se poursuit de continuer à renforcer
J’ai également vendu une partie de mes positions en or et en argent pour les arbitrer en faveur des actions. L’or a beaucoup monté depuis que j’en détiens et je suis content de m’alléger à bon compte.
Pour apprendre comment j’ai mis en place ma stratégie d’indépendance financière, inscrivez vous à ma lettre d’information et recevez mon guide gratuit
Je recommande souvent le PEA comme la meilleure enveloppe pour investir en bourse.
Mais dans certains cas, vous devez ouvrir un compte-titres, appelé aussi CTO (compte-titres ordinaires).
Plusieurs cas de figure se présentent:
Si vous êtes résident français à l’étranger. Comme les membres de la formation PEA en Suisse et en Belgique que je salue !
Si le titulaire est mineur (votre enfant). Un mineur a souvent un horizon long d’investissement et le livret A n’est pas le plus performant, loin de la. Je reviendrais dans une autre vidéo sur l’épargne que j’ai choisi pour mes enfants.
Si votre PEA est déja plein (le plafond de versement est de 150,000 euros) et vous voulez continuer à investir. Votre conjoint(e) peut également ouvrir un PEA.
Si c’est votre cas, nous allons voir dans cet article comment il est possible d’appliquer une stratégie passive d’investissement en bourse et les avantages méconnus du CTO.
Avantage n°1: Les frais
Bonne nouvelle, sur le CTO, comme sur le PEA, vous ne payez pas de frais de gestion. Sachant que ce sont des frais qui sont très élevés sur la durée pouvant atteindre 17% de votre capital à long terme comme je l’expliquais dans cette vidéo Tout en bénéficiant de trackers moins chers (voir la suite sur le choix des trackers) ce qui le rend plus attractif que le PEA sur ce point.
Avantage n°2: Le choix des trackers
Encore une bonne nouvelle. Le choix est beaucoup plus vaste que dans le PEA. Sous réserve de choisir le bon courtier, vous pouvez accéder à des milliers de trackers différents. Surtout, vous pouvez accéder à des trackers non éligibles au PEA qui ont des encours plus élevées et des frais plus faibles.
Par exemple, vous pouvez construire un portefeuille passif avec les trackers suivants:
Vanguard S&P 500 UCITS ETF à 0.07% (capitalisant) ou iShares Core S&P 500 à 0,07% (distribuant).
Lyxor Core STOXX Europe 600 à 0,07% (capitalisant)– iShares Core MSCI Emerging Markets IMI à 0,18%(capitalisant).
Soit des frais en moyenne deux fois plus faibles que les trackers éligibles au PEA. On peut bien sur choisir de simplifier en investissant sur un unique tracker World iShares Core MSCI World à 0.2% (capitalisant).
La seule contrainte, importante, sera de limiter les ETF distribuant des dividendes pour réduire le frottement fiscal.
Avantage n°3: La succession
Encore un avantage pour le CTO.
Un des inconvénients du PEA est qu’il doit être clôturé au moment du décès de son propriétaire, occasionnant le paiement des prélèvements sociaux sur la plus-value. Le CTO permet de transmettre des titres (jusqu’à 100 000€) tous les 15 ans pour chaque enfant sans payer de droit de succession. Il est également possible de détenir un compte-titre en démembrement de propriété avec l’usufruit pour les parents (ou le conjoint survivant) et la nue propriété pour les enfants Au décès du conjoint survivant, la pleine propriété revient aux enfants.
Le principal inconvénient: la fiscalité en France
En France, la flat tax a certes simplifié la fiscalité avec une imposition sur les plus-values au taux de 30%. Vous serez également imposés sur les dividendes, à la différence du PEA. Il vous faudra donc fuir les ETFs distribuant, sous peine de payer des impôts en plus. Pour un ETF Europe distribuant 3% en dividende, une imposition à 30% revient à un frais supplémentaire de 0.9%, ce n’est pas négligeable.
Si vous habitez hors de France, votre fiscalité peut-être plus légère.
Par exemple les résidents belges et suisses ne payent pas d’impôts sur les plus-values.
Le choix du courtier: des critères similaires au PEA Le choix est vaste. Veillez à choisir un courtier qui ne vous facture pas plus de 0.2% de frais par achat et aucun autre frais.
Souvent une banque traditionnelle sera plus chère.
A titre personnel, j’utilise les courtiers Bourse Direct et Fortuneo et j’en suis satisfait. D’ailleurs, Fortuneo propose un tarif plus avantageux sur le CTO que le PEA avec des ordres gratuits. Il y a également Interactive Brokers qui est compétitif, mais un peu plus difficile à manier. Certains courtiers proposent des offres de parrainages, pensez à en profiter.
Ouvrez un compte chez Fortuneo et bénéficiez d’une prime de parrainage de 80€ à 130€ en indiquant le code 12425636.
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